LES LEGENDES INTERSTELLAIRES... FIN !

 

      

      

 

Le Petit Monde de Momo vous invite à terminer le voyage dans le monde interstellaire ! Petit aperçu de notre emplacement dans la voie Lactée ci-dessous (La Terre dans la Voie Lactée).

 

 

Voici donc la suite et fin des constellations de notre galaxie en continuant par ordre alphabétique.

 

 

L’Octant

 

L’Octant est une petite constellation qui fut créée elle aussi, par l’Abbé Nicolas-Louis de Lacaille en 1752, afin de remplir les derniers pans du ciel austral sans dénomination. Elle est nommée ainsi d’après un appareil scientifique : l’Octant est un instrument de navigation permettant de connaître sa position.

 

Ses étoiles principales :

 

A vrai dire, l’Octant délimite la région dans laquelle se situe le pôle sud céleste, on y trouve peu d’étoiles brillantes.

 

Polaris Australis = Sigma Octantis, la plus proche du pôle, mais s’en éloigne lentement du fait de la précession de l’axe de rotation de notre planète. C’est une géante rouge, tout juste visible à l’œil nu.

Nu Octantis c’est une autre géante rouge, la plus brillante de la constellation.

Delta Octantis encore une autre géante rouge, 60 fois plus brillante que le soleil.

 

Ses objets célestes :

Il contient l’amas ouvert Mel 227 (photo ci-dessous) et les galaxies IC 4333, IC 4864, 4912 et NGC 6438, et 7098.

 

 

Amas ouvert 227

 

   

                                          

Ci-dessus : Galaxie IC4333  et 4864                                         

 

NGC 6438 et 7098 ci-dessous :

 

                

 

NGC 6438/6438 A : sont deux Galaxie liées par la gravité.

Pas de légende spécifique pour cette constellation.

 

 

Constellation de l’Oiseau de Paradis (Apus)

 

L’Oiseau de Paradis est une constellation méridionale faiblement visible. Il est possible que l’origine du nom remonte aux navigateurs néerlandais Pieter Dirkszoon Keyser et Frédérick de Houtman.

 

Cette constellation fait également honneur au bel oiseau, et à la fleur de Paradis :

 

                      

 

 (En ce qui concerne la fleur du Paradis, j’ai la chance de posséder cette plante dont les fleurs sont magnifiques !) Ceci était une petite parenthèse …

 

Les étoiles principales de la constellation de l’Oiseau de Paradis sont :  

Alpha Apodis : est une géante rouge.

Gamma Apodis : une autre géante rouge

Bêta Apodis : une étoile binaire dont la 1ère composante est aussi une géante rouge.

Delta Apodis : est une autre étoile double. La première est une étoile géante rouge. La seconde est une autre géante un peu plus chaude que sa compagne.

R Apodis est aussi une géante rouge variable.

 

Au niveau des objets célestes on trouve : Un amas globulaire NGC 6101 (ci-dessous) dont le diamètre est de 70 années-lumière.

 

 

Deux galaxies : NGC 5799 et 5612 ci-dessous :

 

 

 

Constellation du Paon ci-dessous

 

 

 

Le Paon est une constellation de l’hémisphère sud, peu lumineuse, à l’exception d’une étoile. Le Paon est une des constellations les plus méridionales de la voûte céleste, et pratiquement invisible au nord de l’équateur. 

On dit aussi que l’inspiration pour le nom proviendrait de l’animal consacré à Héra, la femme de Zeus dans la mythologie grecque.

 

Les étoiles principales du Paon :

 

Le paon (Peacock) est aussi le nom de l’étoile la plus brillante de la constellation (on l’appelle aussi « l’étoile du Paon ». C’est une binaire. Elle est 400 fois l’éclat du soleil.

Xi Pavonis : est aussi une étoile composée, l’élément le plus brillant est une géante rouge de magnitude 4,30. L’autre  étoile de magnitude 8,90.

Bêta Pavonis : son éclat  est plus d’une soixantaine de soleils.

Kappa Pavonis : est une variable à pulsation.

 

En objets célestes on y trouve :

Un amas globulaire dont le diamètre apparent équivaut à celui de la pleine lune. 

 

 

 

 

NGC 6872 et IC 4970 (ci-dessous) sont deux galaxies en interaction à 300 millions d’années-lumière. La première est une galaxie spirale barrée de très grande taille, et la seconde plus petite.

 

 

IC 4970

 

 

La constellation du Peintre.

 

Le Peintre « Pictor » est une petite constellation de l’hémisphère sud faiblement visible, mais très intéressant au point-de-vue découvertes. Au départ elle avait été baptisée « Le Chevalet du peintre » :

 

 

Le nom a été simplifié à la fin du XIX siècle. Aujourd’hui, le Peintre évoque surtout un probable système planétaire en formation ; notamment autour de l’étoile Bêta (ci-dessous) qui en est l’étoile principale.

 

 

Bêta Pictoris est une étoile assez chaude. Elle brille six fois plus que le soleil. On sait depuis le début 1980, grâce au satellite infra-rouge IRAS qu’elle est entourée d’un disque de gaz et de poussières (vu sur la tranche depuis la Terre) relativement dense. Les astronomes y voient une première étape dans la formation de planètes autour de l’étoile. Il existe des indices pour qu’une planète ait déjà été formée.

 

 Les autres étoiles principales :

 

Alpha Pictoris : de même type que la précédente, et l’éclat d’une quarantaine de soleils.

Gamma Pictoris : est une géante 50 fois plus brillante que le soleil.

Delta Pictoris : est une binaire ; déformée par l’attraction gravitationnelle de sa compagne, l’étoile affecte une forme ellipsoïdale. Sa surface apparente varie donc au cours d’une révolution d’une période de 1 jour 16 heures, ce qui s’accompagne par des petites variations de sa magnitude.

Lota Pictoris : est une étoile double plus conventionnelle. Sa composante est jaune.

Près de l’étoile Alpha : c’est le point où est apparue la Nova de 1925.

 

Autres étoiles :

 

L’étoile de Kapteyn : C’est une naine rouge qui possède un mouvement propre très important (le deuxième après l’étoile de Barnard). Elle est particulière sur plusieurs points : elle a une vitesse radiale élevée, parcourt la Voie Lactée dans le sens rétrograde et est l’étoile du halo galactique la plus proche du soleil.  

 

Autour de cette étoile une équipe internationale d’astronomes a détecté deux planètes autour de Kapteyn, une de nos proches voisines, dont l’une d’elle est 5 fois plus massive que la Terre, et elle se trouve dans une zone qui permettrait l’existence d’eau à l’état liquide. Elle se trouve à seulement 13 années-lumière de la Terre. Alors que la majorité des étoiles de la Voie Lactée tourne autour de son centre, formant une belle spirale, le halo, lui, est une sorte de nuage d’étoiles anciennes, aux orbites excentriques, probablement capturées par note galaxie dans le passé. Kapteyn, elle, est probablement née dans une galaxie naine qui a été absorbée par la Voie Lactée lorsqu’elle était beaucoup plus jeune.

L’étoile Kapteyn "a", à une orbite rétrograde : non seulement elle ne reste pas dans le plan du disque galactique, mais en plus elle tourne dans l’autre sens. Avec seulement le tiers de la masse du soleil, elle n’est visible qu’avec un petit télescope.

 

        

 

En revanche, Kapteyn "b" est plus proche de son étoile, dont elle fait le tour en 48 jours. Avec cinq fois la masse de la Terre (comparaison ci-dessus), cette planète se trouve dans ce que l’on nomme la zone habitable de l’étoile, celle qui permet théoriquement la présence d’eau liquide … élément nécessaire à l’apparition de la vie, située à 11,5 milliards d’années-lumière et 5 fois la masse de la Terre. Pour le moment les recherches continuent pour en savoir plus sur cette planète ? En-effet, pour le moment les astronomes ne connaissent que quelques propriétés de ces planètes.  

 

Elle est également plus ancienne que la Terre. Les chercheurs ont évalué son âge à 11,5 milliards d’années, ce qui fait de notre Terre une jeunette avec ses 4,57 milliards d’années.

 

Dans les objets célestes on trouve également :

 

 

Cette galaxie NGC 1705 (ci-dessus) fait partie des objets célestes dans la constellation du Peintre. Elle renferme un amas contenant des milliers d’étoiles bleues. Cette galaxie est idéale pour étudier la formation des étoiles. 

 

 

Galaxie dans la constellation du Peintre

 

 

Constellation du Petit Cheval (Equuleus) petite constellation au milieu de l'image

 

Le Petit Cheval, nommé également le « Poulain » est une constellation de l’hémisphère nord. La plus petite de cet hémisphère. C’est une constellation faible, et entourée de voisins, il est un peu difficile à voir. Le repérage le plus simple est de partir du Dauphin. On peut aussi le repérer à partir du Verseau (Aquarius) les deux étoiles les plus brillantes de la tête de cette constellation.

 

 

Ses étoiles principales sont au nombre de quatre, dont trois sont doubles, et une quatrième triple, assez visibles pour être vues avec un télescope.

Kitalpha  est une géante jaune binaire, la plus brillante

Equulei Delta est un système triple

Gamma Equulei

Lambda Equulei

 

En ce qui concerne les objets célestes de la constellation :

 

Malgré sa petite taille et sa situation dans un pan du ciel relativement peu lumineux, le Petit Cheval contient quelques galaxies : NGC 7015, 7040 (ci-dessous) 7045, et NGC 7046.

 

                                    

  

Dans la mythologie grecque on le considère comme représentant Céleris (le Rapide) poulain, fils ou frère de Pégase. Hermès avait donné Céléris à Castor. Selon d’autres versions, Céleris est le cheval frappé du trident de Poséidon, au cours de sa lutte avec Athéna. On trouve également le Petit Cheval associé au mythe de Philyra et Cronos. On l’appelle parfois Equus Primus, le premier cheval, parce qu’il se dresse devant Pégase.

 

 

Constellation du Petit Renard (Vulpecula ou Vulpeculae

 

Il est caché dans les fourrés, ou dans les broussailles, le museau tendu vers une proie frivole, l'oreille dressée au moindre froissement d'herbes, au premier bruit suspect  ... le Renard sauvage et glouton, joueur et futé, laisse couler les heures « nonchalant », « paresseux, » tant qu'il n'a pas une petite faim ! Il est malicieux, séducteur, si bien qu'on ne sait s'il est l'ami de l'homme ou le prédateur ... Mais celui qui nous intéresse aujourd'hui, c'est le petit renard, un renardeau si mignon ! Il vient juste de voler une petite oie parce qu'il avait faim, et s'enfuit en courant. C'est ainsi qu'il est dessiné par Hévélius sur son atlas céleste. On doit cette constellation à cet astronome polonais qui en 1660 a voulu combler le vide qui existait encore entre le Cygne, et la Flèche ! Pourquoi un renardeau plutôt qu'un autre ? Parce qu’il trouve le renard astucieux, vorace et féroce, comme l'aigle et le Vautour (Lyre) qui le jouxtent, et pour rester dans le ton des fables de l'astrologie.

Cette petite constellation à l'image de notre renard, discret, prudent, il attend que vous détourniez votre regard pour sortir à l'improviste ... il est donc  peuplée d'étoiles "presque ou même carrément" invisibles.

 

Ses étoiles principales :

 

Cette région étant traversée par le Voie Lactée, le Petit Renard, avec une oie sur l'illustration, l'oie est restée à travers le nom de la principale étoile :

Anser : C’est une géante rouge, double, qui brille comme 80 soleils.

13 Vulpecula : Comparable à la première, c'est une étoile massive bleue qui possède un compagnon.

 

 

Emplacement du Petit Renard dans le ciel

 

Par contre en ce qui concerne ses objets célestes, sous son épaisse fourrure, il cache une merveille ! Si votre œil ne voit rien, le télescope, lui a saisi une beauté rare ! C'est dans cette constellation que réside l'une des plus sympathiques nébuleuses planétaires :

"Dumbbell" "Haltère" en anglais.

 

 

Dumbbell M27 est l'objet céleste le plus connu du Petit Renard : une nébuleuse planétaire très étendue. Elle serait à une distance de 1360 années-lumière. L'étoile située au cœur du système, a chassé dans l'espace son "manteau" protecteur : sous l'effet d'une réaction centrale provoquée au départ par l'hélium, ses couches sont parties (bouquet d'étincelles) dans cette opération, l'étoile peut perdre la moitié de sa masse ! La vitesse d'éjection était au départ 1000 km/s, très vite chute à 50 km/s environ, freinée par l'inertie du manteau. Il est alors apparu au fil du temps une nébuleuse dite "planétaire" à cause de son diamètre apparent, et de sa forme en général ronde. Actuellement la vitesse d'expansion est de 30 km/s. Au centre il reste une étoile mauve. Sous ses rayons perçants, les atomes qui composent l'immense nébuleuse : hydrogène, oxygène ... s'ionisent : ils perdent un ou plusieurs électrons, émettant chacun leur couleur caractéristique, rouge pour l'hydrogène, vert pour l'oxygène etc. ... Combien de temps va durer le spectacle ? Personne ne sait 20 000, 30 000 ans avant que les couleurs s'estompent, et que les feux s'éteignent ?

 

Autres objets célestes :

 

Un amas ouvert plongé dans une nébulosité NGC 6823 (ci-dessous)

 

 

Et deux autres amas NGC 6885 comprenant une trentaine détoiles et l'autre NGC 6940 une soixantaine d'étoiles éparpillées. 

 

Curiosité :

Il est signalé un Pulsar radio

 

 

On notera également qu’une exoplanète appelée HD 189733 b, a été découverte dans cette constellation le 15 Septembre 2005, par des chercheurs de l’université de Genève. Elle se situe à 65 années-lumière de nous.  Surnommée Isis. C’est une planète de type Jupiter chaude. Elle orbite autour de l’étoile HD 189733 A c’est une étoile naine orange, elle se trouve à proximité de la nébuleuse de l’Haltère (M27) vue un peu plus haut.  Etant relativement proche de la Terre, elle offre d’intéressantes possibilités d’études à la communauté scientifique.

 

 

La constellation du Phénix (Phoenix)

 

La constellation du Phénix est une constellation de l’hémisphère sud, pas très lumineuse, mais assez facile à repérer, car elle est située pas très loin de l’étoile Achernar dans la constellation de l’Eridan (voir ci-dessus). Cette constellation du Phénix fait aussi allusion à cet oiseau fabuleux. Rappelez-vous d’une fable de La Fontaine …

 

Ses étoiles principales :

 

Ankaa (a Phoenicis) : l’étoile la plus brillante de la constellation. C’est une géante rouge 10 fois plus grande que le soleil, et 2,5 fois plus massive. C’est également une étoile double.

Gamma Phoenicis : équivaut à l’éclat de 190 soleils.

Bêta Phoenicis : c’est une géante double, dont la luminosité est de 150 soleils.

Dzêta Phoenicis : est une étoile multiple.

SX Phoenicis est une étoile à pulsations. 

 

 

Emplacement de l'étoile Ankaa

 

Dans les autres étoiles de la constellation, il y a ζ Phoenicis : c’est une étoile variable double dont l’un des composants éclipse périodiquement la plus brillante. Et une troisième étoile qui se trouve à 600 années-lumière des deux autres.

 

Toutes les trois possèdent des exoplanètes détectées dans cette constellation : HD 142, 2039, et HD 6434

 

          

 

En objets célestes on peut noter la galaxie NGC 625 (ci-dessous) 

Ainsi qu’un amas d’étoiles.

 

 

                                                                                                              

 

Pour la petite histoire, ou plutôt la légende : Le Phénix était un oiseau fabuleux, originaire d’Ethiopie, rattaché au culte du soleil, en particulier dans l’ancienne Egypte et dans l’antiquité classique. 

 

                                      

 

Le phénix était une sorte d’aigle imaginaire de taille considérable, son plumage était paré de rouge, de bleu, et d’or éclatant. Son aspect était splendide. Il n’existait qu’un seul phénix à la fois. Il vivait très longtemps. Le phénix lorsqu’il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d’encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendre de ce bûcher surgissait un nouveau phénix.

 

 

Constellation du Poisson austral

 

Le Poisson Austral est une petite constellation de l’hémisphère du sud. C’est une constellation ancienne  qui se repère facilement à partir de son étoile principale la plus brillante : Fomalhaut, le Poisson austral est situé sous le Capricorne.

 

 

Fomalhaut est la 17ème étoile la plus brillante du ciel. C’est une étoile blanche relativement proche (24 années-lumière). Elle est entourée d’un immense disque de poussières qui s’étend 4 fois de la distance du Soleil à Pluton.

 

      

Etoile Fomalhaut et son disque de poussières

 

 Cette photo prise par Hubble, de l’étoile Fomalhaut avec son exoplanète

 

 

Fomalhaut b.

 

Fomalhaut est la première étoile autour de laquelle fut détectée, au moyen d’une photographie optique, une exoplanète. Elle fut prise le 13 Novembre 2008 par le télescope spatial Hubble (ci-dessous). Information de Futura-Science.

 

 

télescope spatial Hubble

 

 

Sa masse est probablement proche de celle de Jupiter, et baptisée Fomalhaut b, distante d’environ 10 fois la distance séparant Saturne du Soleil.

Le système planétaire de l’étoile Fomalhaut qui se trouve dans la constellation du Poisson austral à 25 années-lumière du Soleil, ne cesse pas d’étonner les astronomes. En ce moment, ils sont perplexes à cause de l’orbite très étrange de la « planète-zombie » de l’étoile Fomalhaut-B. Et au cours des 20 prochaines années, les chercheurs s’attendent à de nouvelles surprises.

Les autres étoiles sont bien moins brillantes que Fomalhaut.

La deuxième étoile ePiscis Austrini, et la troisième : öPiscis Austrini.

 

En ce qui concerne les objets célestes :

 Il y en a peu. Toutefois on peut mentionner la radio-galaxie IC 1549  ci-dessous :

 

 

La galaxie spirale NGC 7314 ci-dessous, et à droite : la spirale barrée NGC660.

 

   

 

 Mythologie et histoire de la constellation du Poisson Austral :

 

Le Poisson Austral est appelé par excellence le Grand Poisson et est considéré comme le père des deux poissons de la constellation du zodiaque. Ce Poisson placé à l’extrémité du Verseau, dont il semble boire l’eau, passe pour avoir autrefois sauvé la vie d’Isis, et c’est en reconnaissance de ce service qu’il fut placé lui et ses petits parmi les constellations.

 

 

Constellation du Poisson volant (Piscis volans)

 

Le Poisson volant est une petite constellation de l’hémisphère du sud, près de la Carène au Sud, facilement identifiable.

 

Ses étoiles principales :

 

Alpha Volantis située à 70 années-lumière

Bêta Volantis est l’étoile la plus brillante de la constellation. C’est une géante.

Gamma Volantis est une étoile binaire

Epsilon Volantis possède un compagnon 

 

 

Au niveau des objets célestes, il y a :

 

Une Galaxie spirale barrée NGC 2442, et la galaxie AM 0644-741 composée d’un noyau jaune entouré d’un anneau d’amas globulaires bleus.

 

 

 

NGC 2442

 

 

La Galaxie PGC 21457 est peut-être responsable de la forme asymétrique de NGC 2442 et 2443.

 

 

 

La Galaxie AM 0644-741

 

Elle est connue également sous le nom de Lindsay-Shapley Ring. C’est une galaxie lenticulaire non liée, et une galaxie en anneau qui se trouve à 300 millions d’années-lumière. Le noyau jaunâtre était autrefois le centre d’une galaxie spirale normale, et l’anneau qui entoure actuellement le centre est de 150 000 années-lumière de diamètre ! L’anneau est en principe formé par une collision avec une autre galaxie, ce qui a provoqué une perturbation gravitationnelle qui a entraîné la condensation de la poussière dans la galaxie et la formation d’étoiles qui l’ont forcée à s’éloigner de la galaxie. L’anneau est une région de formation d’étoiles dominées par de jeunes étoiles bleues massives et chaudes.

 

Il n’y a pas de légende sur cette constellation.

 

 

La constellation de la Poupe (Puppis)

 

Autre constellation de l’hémisphère sud qui faisait partie à l’origine de l’immense constellation du Navire Argo. Elle paraît insignifiante, mais en fait elle est assez intéressante à observer. Bien que cette constellation soit assez difficile à voir, car très basse sous notre ciel Boréal, en tous cas, elle n’est pas visible en entier. Néanmoins, si l’horizon sud est bien dégagé, il y a dans cette constellation de magnifiques objets célestes à observer ; aussi je vais en mettre quelques-uns, mais d’abord, on va parler des étoiles principales qui sont :

 

Naos : La principale est une étoile 20 000 fois plus lumineuse que le soleil.

Alpha Puppis : est la troisième étoile de la constellation par son éclat.

Azmidiske : est une super géante jaune.

Rhô Puppis : avec un éclat 23 fois supérieure à celui du soleil.

Tau Puppis : est une étoile qui brille comme 180 soleils.

Nu Puppis : est 800 fois plus lumineuse que le soleil.

Pi Puppis : son éclat est de 10 000 soleils.

Markab : est une étoile binaire, les deux sont bleues

Sigma Puppis : est un système d’étoiles triples. Une luminosité de 140 soleils.

V Puppis : c’est une binaire à éclipses.

L1 et L2 Puppis : constituent une paire d’étoiles (double optique) visible à l’œil nu. C’est une variable.

 

 

L’ensemble du navire Argo : La Carène, la Poupe, les Voiles et la Boussole

 

Parmi ses nombreux objets célestes il y a beaucoup de amas ouverts la Poupe étant traversée par le Voie Lactée.  Entre autres :

 L’amas ouvert NGC 2467 ci-dessous. Petite remarque : sur la gauche on peut imaginer les yeux d'un chat ou la figure du père-Noël !!! 

 

              

NGC 2467 et 2440

 

Ainsi que les amas M46, 47, et 93 ci-dessous :

 

    

 

On y trouve également la nébuleuse 2438, et les amas 2477-2451, ci-dessous.

 

                         

 

CG 4 ci-dessous :

 

 

 Sans oublier la belle nébuleuse (appelée aussi main de Dieu ci-dessous)

 

 

Egalement dans cette constellation il y a eu la Nova de Novembre 1942 mais sa trace a été perdue.

 

 

En ce qui concerne la mythologie :

 

La Poupe, à l’origine, comme les constellations citées ci-dessus faisait partie de la grande constellation du navire Argo.

Mythologie :

 

Dans la mythologie grecque, Argo est le nom du navire sur lequel Jason et les Argonautes embarquèrent pour partir à la recherche de la Toison d’or, l’équipage était composé de 50 hommes, une femme et Jason, ils partirent de Lolchos (actuellement Volos en Thessalie). Jason était le fils d’Eson, Roi de Lolchos, mais ce dernier est dépossédé de son trône par  son frère Pélias. Pour ne pas se faire tuer par son oncle, Jason se cache sur le mont Pélion et est élevé par le centaure Chinon.

 

Devenu adulte, Jason réclame le trône de Lolchos, Pélias accepte à la condition que Jason lui ramène la Toison d’or qui se trouve à Colchide. Il y parvient avec l’aide de Médée après avoir accompli de nombreuses épreuves.

 

De retour à Lolchos, Pélias ne veux pas abandonner son trône, Jason et son épouse Médée monte une machination qui pousse les filles de Pélias à tuer leur propre père mais Jason et son épouse s’exilent à Corinthe et Jason s’éprend de la fille du Roi Créon, Médée tue sa rivale et ses propres enfants avant de s’enfuir sur un char ailé offert par le Soleil. Jason rentre enfin à Lolchos où il devient Roi.

 

 

 

 La constellation de la Règle (au centre de l'image)

 

A l’origine, la constellation de la Règle s’appelait L’Equerre et la Règle, mais aussi Triangle du sud (sans lien avec le Triangle austral). Puis elle est devenue la Règle. Bien que faible, la constellation est assez facile à repérer, à partir du Loup et du Scorpion. Sa partie principale forme un petit groupe de 4 étoiles au Sud-Ouest de la queue du Scorpion, et au Sud-Est du Loup.

 

Ses étoiles principales :

Eta Normae : Une super géante rouge.

Gamma Normae : est une étoile double, mais très écartée, avec Gamma 2 double à composante rouge. Gamma 1 est une autre super géante.

R Normae : est une variable rouge.

 

 

Amas 6067

 

En objets célestes : traversée par la Voie Lactée, obscurcie en son milieu par une bande de poussières interstellaires.

 

Elle héberge  la nébuleuse planétaire Menzel 3 « ou nébuleuse de la fourmi » car elle ressemble à la tête et au thorax d’une fourmi (ci-dessous).

 

 

Il s’agit de la matière éjectée par une étoile géante située au centre de la nébuleuse.

Elle contient également les amas ouverts NGC 6067, NGC 6087, NGC 6134 ci-dessous :

 

                         

 

 On y trouve également la nébuleuse planétaire NGC 6164 6165.

 

                             

 

L’amas de la Règle est un amas de galaxies relativement proche, mais difficilement observable du fait de sa faible latitude galactique.

Hors portée des instruments d’astronomes amateur, mais d’in intérêt élevé pour l’astronomie se trouvent deux objets importants : le sursauteur gamma mou SGR 1627-41 ainsi que le rémanent de supernova RWA 103 au centre duquel un objet mystérieux, sans doute une étoile à neutron, a été découvert (ci-dessous).

 

 

 Pas de légende particulière pour cette constellation.

 

 

Constellation du Réticule (Reticulum)

 

Le Réticule est également une constellation de l’hémisphère sud, et aussi l’une des moins lumineuses. Néanmoins assez intéressante ...  Elle porte le nom d’un appareil scientifique. Un réticule était un instrument permettant de mesurer la position des étoiles. La constellation n’est pas très brillante, mais sa forme assez ramassée la rend tout de même relativement facile

à repérer. Le plus facile est partir de Achernar (Eridan, et au sud de cette étoile, en repérant l’Hydre mâle et la Dorade), ainsi on tombe sur le Réticule :

 

Ses étoiles principales :

 

Alpha Reticuli : c’est une géante binaire 100 fois plus lumineuse que le soleil.

Une autre étoile « Reticuli » étoile double elle aussi, peut être visible à l’œil nu si les conditions d’observation sont bonnes et que l’on a de bons yeux !

Une curiosité en cette autre étoile HD 23079 possédant une planète 2,61 fois plus massive que Jupiter.

 

 

Ainsi que HD 27442 ci-dessous une étoile binaire avec une planète ayant une masse assez importante également.

 

En objets célestes, la constellation du Réticule possède :

 

Une galaxie spirale barrée NGC 1313 ci-dessus. C’est une galaxie du champ : c’est-à-dire une galaxie qui n’appartient pas à un amas de galaxies, elle est donc gravitationnellement isolée.

 

 

Une radiogalaxie.

Ainsi que la galaxie  NGC 1559 ci-dessous :

 

 

Nous passons maintenant à la constellation du Sculpteur :

 

 

Le Sculpteur est une constellation de l’hémisphère sud, baptisée au départ « l’Atelier du Sculpteur ». Ses étoiles ne sont pas très brillantes, mais elle possède quelques beaux objets célestes dans le ciel profond. Son repérage n’est donc pas très facile, si les conditions de visibilités ne sont pas bonnes. Le Sculpteur sert à localiser le pôle sud galactique. Pour repérer cette constellation, c’est assez facile en partant du Poisson Austral (étoile principale Fomalhaut une des plus brillantes du ciel).

 

Ses étoiles principales :

Alpha Sculptoris : c’est une étoile massive qui a déjà achevé la combustion de l’hydrogène initialement renfermé dans son cœur.

Bêta Sculptoris : est à peu près de même magnitude que la précédente, mais un peu moins évoluée.

Gamma Sculptoris est une géante rouge 30 fois plus brillante que le soleil.

Delta Sculptoris est une étoile triple.

 

Ses objets célestes, ils sont assez nombreux.

 

Un amas globulaire NGC 288 (ci-dessous) d’un diamètre de 120 années-lumière. Sa position marque le pôle galactique sud.

 

 

Une galaxie spirale NGC 253 appartenant à un amas de galaxies relativement proche (le Groupe du Sculpteur) ci-dessous à gauche et NGC 55 à droite. Une radiogalaxie irrégulière.

 

                                     

 

 Puis NGC 300 une autre radiogalaxie spirale (ci-dessous)

 

 

Une autre galaxie spirale NGC 613 (ci-dessous) ou 27 nébuleuses brillantes y ont été répertoriées. C’est aussi une radiosource.

 

 

ESO 350-40 = la Galaxie Cartwheel (roue de charrette) ci-dessous.

 

 

350-40 est une galaxie qui appartient au groupe situé à 500 millions d’années-lumière de nous. Elle est entourée d’un anneau de 100 000 années-lumière de diamètre composé d’étoiles jeunes et très brillantes. Ce qui correspond à un grand sursaut de formations d’étoiles provoqué par une autre galaxie qui a dû percuter Cartwheel de plein fouet. Une vague de formation d’étoiles s’est alors propagée en s’agrandissant pour constituer l’anneau.

 

Il n’y a pas de légende particulière pour cette constellation.

 

 

Constellation du Serpent (le Tête du Serpent)

 

Le Serpent est une constellation qui représente le serpent dompté par Ophiuchus. Comme nous avons eu l’occasion de le voir, c’est la seule constellation divisée en deux parties. La tête du Serpent (le Serpent Caput) dont il s’agit ici, se trouve principalement dans l’hémisphère nord, tandis que la queue du serpent (serpent Cauda) est dans l’hémisphère sud. Aucune étoile du Serpent n’est très brillante, ce qui le rend assez difficile à discerner.  Le Serpent Cauda encadre Ophiuchus. La tête proprement dite, est marquée par un faible triangle d’étoiles au sud de la Couronne Boréale. La queue est beaucoup plus confuse.

 

Ses étoiles principales :

 

Unuk Elahia : l’étoile la plus brillante de la constellation, c’est une géante rouge. 38 fois plus lumineuse que le soleil.

Bêta Serpentis : est une étoile binaire

Alhya est une étoile double.

Delta Serpentis est une autre étoile double.

R Serpentis est une géante rouge présentant des variations de longues périodes, sur le même modèle que Mira Ceti (Baleine).

 

En ce qui concerne les objets célestes de cette constellation :

 

On observera facilement un amas globulaire très brillant M5 : Ci-dessous 

 

 

 Il est distant de 30 000 années-lumière, et fait un diamètre de 500 années-lumière, ce qui est énorme lorsque l'on sait que la quantité d'étoiles qui ornent notre voûte céleste, sont moins éloignées que cela. Ce groupe d'étoiles serrées, satellite de notre Voie Lactée et résidu de sa formation est presque une petite galaxie en soi.

 

La Superbe nébuleuse de l’Aigle = M 16

 

 

Consiste en un petit amas d’une cinquantaine d’étoiles jeunes (moins de 2 millions d’années) très chaudes, illuminant une vaste zone nébulaire sur laquelle se détachent des nuages opaques de poussières. Distance évaluée à 7000 années-lumière. Il s’agit d’une importante région de formation stellaire. La photographie ci-dessus prise par le télescope spatial Hubble montre toute la beauté de cette pouponnière d’étoiles.

 

Puis un amas ouvert NGC 6604 (ci-dessous) associé à une nébulosité.

 

 

 

Un autre amas ouvert plus modeste NGC 6605.

Et enfin : IC 4756 un autre amas ouvert éloigné de 1200 années-lumière ou l’on peut y dénombrer une centaine d’étoiles dispersées.

 

 

 

A signaler qu'une exoplanète CoRot-9b fut découverte en 2010

 

 

CoRot-9b en transit devant son étoile.

 

En ce qui concerne la mythologie du Serpent, cette constellation étant ancienne, bien que sa symbolique première soit inconnue, s’identifie dans la mythologie grecque soit au serpent qui révéla à Asclépios les secrets de la médecine, soit au serpent qu’Apollon tua dans sa jeunesse, soit à Ladon quand Héraclès l’a tué. En conséquence, il est toujours représenté porté par Ophiuchus (le Serpentaire), celui-ci contrôlant le pouvoir de l’animal.

 

 

Constellation du Sextant

 

Le Sextant est une constellation située sur l’équateur céleste. Elle peut être vue quasiment de n’importe quelle latitude, sauf aux pôles. Cependant elle n’est pas très lumineuse. Le Sextant est un instrument permettant de mesurer la hauteur d’un astre au-dessus de l’horizon. Elle fut introduite par Johannes Hevelius en 1690 qu’il utilisait pour ses relevés.

 

 

Pour repérer cette constellation, il faut savoir qu’elle se situe immédiatement au Sud de Régulus (l’étoile principale du Lion), au Nord-Est de l’étoile Alphard de l’Hydre. La tête de l’Hydre étant bien visible, l’alignement des yeux prolongé vers l’Est, et on tombe sur le Sextant.

 

Etoiles principales du Sextant :

 

Alpha : la plus brillante de la constellation est une étoile très chaude.

Bêta : elle aussi est particulièrement chaude.

Gamma Sextantis : c’est une triple étoile.

 

Objets célestes de cette constellation :

 

Il faut savoir que cette petite constellation peu apparente, composées d’étoiles faibles, monte suffisamment au-dessus de l’horizon pour nous dévoiler quelques objets célestes intéressants.  Notamment deux galaxies retiennent au premier abord, l’attention dans cette constellation.

 

La Galaxie du Fuseau NGC 3115 : une galaxie elliptique. Elle doit son nom à sa forme allongée « en quenouille » photo ci-dessous :

 

 

Puis il y a la galaxie spirale NGC 3166 ci-dessous : Elle appartient à un petit groupe de galaxies.

 

 

Galaxie 3169 et 3166

NGC 3169 est une galaxie spirale en interaction gravitationnelle avec sa voisine 3166.

 

Et enfin : une galaxie naine :

 

 

Pas de légende particulière pour cette constellation.

 

 

Constellation de la Table (Mensa)

 

La Table est une constellation de l’hémisphère sud, peu lumineuse. Elle découpe un pan de ciel quasiment vide d’étoiles et d’objets célestes, à part une partie du Grand nuage de Magellan. Elle est de plus, impossible à observer au nord de l’équateur.

 

 

Une partie du Grand Nuage de Magellan ou se forme des étoiles

 

Ses étoiles principales :

 

aMensae : est l’étoile la plus lumineuse de la constellation. Elle est similaire au soleil tant par son type spectral que par la taille ou la masse. Seulement distante à 33 années-lumière. Elle est également très proche du système solaire.

yMensae : la deuxième étoile est une géante rouge qui possède un compagnon.

HD 39091 : elle possède une planète 10,35 fois plus massive que Jupiter.

 

 

Pi Mensae : une étoile sous géante jaune qui possède son mouvement propre assez élevé.

On y trouve également les amas ouverts NGC 1520 et NGC 1841 (ci-dessous)

 

 

 Il n’y a pas de légende pour cette constellation.

 

 

La constellation du Télescope (Télescopium)

 

Eh oui, une constellation de plus inventée par le même Abbé La Caille : le Télescope ! Ceci pour désigner un pan du ciel sans dénomination. Comme plusieurs autres, elle porte le nom d’un appareil scientifique. C’est une constellation de l’hémisphère du sud.

 

Ses étoiles principales :

 

Alpha Telescopii (ou a Telescopii) : C’est l’étoile la plus brillante de la constellation. C’est une sous-géante bleue, environ 6 fois plus massive que le soleil avec une luminosité de 200 fois celle du soleil.

Delta Telescopii : est une binaire. Les deux étoiles qui la composent sont visibles à l’œil nu.

Delta-1 : est également une binaire spectroscopique (les deux étoiles sont liées par l’attraction gravitationnelle), elles sont en orbite autour du centre de masse de l’ensemble qu’elles forment.

Delta-2 est une étoile massive  qui a déjà brûlé l’hydrogène de son cœur. C’est aussi une binaire spectroscopique.

 

 

Dans les objets célestes :

 

La nébuleuse planétaire IC 4699 extrêmement compacte (ci-dessous) :

 

 

L’amas globulaire NGC 6584 (ci-dessous). Ses centaines de milliers d’étoiles dans un volume de 50 années-lumière environ.

 

 

Et plusieurs autres galaxies : NGC 6725, 6761 (ci-dessous) 

 

    

 

 

La galaxie NGC 6754 (ci-dessous)

 

    

 

Ainsi que NGC 6861 à droite ci-dessus.

 

Pas de légende pour cette constellation.

 

 

   

 

Constellation du Toucan et petit clin d’œil à l’oiseau !

 

Le Toucan est une constellation de l’hémisphère sud, un peu plus lumineuse que les autres constellations de cette partie du ciel austral. Le Toucan est situé sur l’alignement de l’étoile Achernar de l’Eridan, et l’étoile principale du paon. Il est difficile d’y reconnaître un Toucan, un premier groupe de trois étoiles assez faibles en formation serrée en arc de cercle au sud-ouest d’Achernar. Puis un deuxième groupe plus ample en forme de triangle à l’ouest du précédent. Il se signale surtout par la présence du Petit nuage de Magellan.

Bien qu’appartenant au Toucan, le petit nuage de Magellan (ci-dessous) est situé sur l’alignement entre a et b de l’Hydre mâle. Des astronomes viennent de  découvrir, une étrange étoile à neutron dans le petit nuage de Magellan ! J’ai eu  l’information fin Mai 2018.

 

 

Etoile à neutron dans le petit nuage de Magellan

 

Cette image colorée intrigue les astronomes. Superposant le rayonnement X capté par le satellite Chandra (en bleu et en violet), la lumière visible observée par l'instrument MUSE du Very Large Télescope (en rouge vif) et des données récoltées par le télescope spatial Hubble (en vert et en rouge sombre), elle montre le reste de supernova 1E 0102.2-7219, dans le Petit Nuage de Magellan, comme personne ne l'avait vu avant.

Pourquoi l'onde de choc créée par l'explosion d'une étoile il y a 2000 ans (cercle bleu violet) n'est-elle pas centrée sur l'étoile à neutrons à laquelle le cataclysme a donné naissance (point bleu entouré d'un anneau rouge) ?

Les astronomes savent depuis des années que l'explosion d'une étoile se traduit parfois par une violente accélération — le cœur compacté de l'astre se trouve alors propulsé à des millions de kilomètres par heure ! Il existe plusieurs exemples d'étoiles à neutrons décentrées par rapport aux restes dispersés de leur supernova, comme par exemple N49 dans le Grand Nuage de Magellan.

Sauf qu'ici l'explication ne tient pas : l'anneau de gaz en rouge qui entoure l'étoile à neutrons prouve que l'astre se déplace lentement...

Serait-ce alors la vaste onde de choc qui se serait globalement déplacée ou déformée ? C'est la voie qu'explorent les astrophysiciens. Un fort vent de particules issu de l'étoile, soufflant pendant des dizaines de millénaires avant qu'elle n'explose, pourrait avoir creusé une cavité dans le gaz interstellaire. Lors de l'explosion, l'onde de choc aurait ensuite été naturellement « guidée » dans cette excavation. Ainsi, plutôt que d'être centré sur la position de l'astre quand il a explosé, le vaste cercle bleuté serait centré sur l'endroit où se trouvait l'étoile à l'époque où elle avait du souffle !

Il est à noter qu'aucune pulsation radio ou X n'est associée à l'étoile à neutrons. Ce qui signifie que l'astre compact possède un très faible champ magnétique. Seuls dix objets comparables ont été détectés à ce jour dans la Voie lactée. C'est le premier mis au jour dans une autre galaxie.

 

Les autres étoiles principales du Toucan :

 

Alpha Tucanae : C’est une géante rouge. A la place du soleil elle brillerait XXX fois de plus que lui (je n’ai pas le chiffre exact).

Bêta Tucana : C’est une étoile multiple.  Bêta-1 et Bêta-2 et il y aurait un troisième élément situé un peu à l’écart.

Delta Tucanae : une sous géante bleue de type spectral, avec un deuxième élément.

 

 

Le petit nuage de Magellan

 

Le Petit nuage de Magellan est comme son frère, le Grand nuage de Magellan, une petite galaxie irrégulière située à environ 210 000 années-lumière. Séparé de ce dernier par 75 000 années-lumière seulement. Il possède environ un million d’étoiles et les deux font partie des galaxies naines en orbite autour de la Voie Lactée. C’est l’un des objets les plus éloignés pouvant être vus à l’œil nu. Il n’est visible aisément que depuis l’hémisphère sud ; il apparaît comme une petite tâche laiteuse et floue s’étendant sur environ 3° de large. En raison de sa très faible brillance de surface, il n’est clairement visible que depuis un lieu éloigné de toute pollution lumineuse.

 

Ci-dessous les deux nuages de Magellan : le Petit et le Grand.

 

 

Les deux nuages de Magellan sont reliés entre eux par un courant d’étoiles long de 43000 années-lumière.

 

Objets notables du Petit Nuage de Magellan : Un amas stellaire NGC 602, un amas ouvert NGC 265 et NGC 371 et N 81 autre amas ci-dessous.

 

   

 

 Ci-dessus : NGC 371, une région H ll9 autre amas ouvert dans le petit nuage de Magellan à gauche, et à droite : la nébuleuse N 81 zone de formation d’étoiles, dans systèmes planétaires.

 

      

 

Ci-dessus : autre zone de formation stellaire NGC 346 à gauche, et restes de deux « supernova » 1EO 102.2-7219 en bleu à gauche,  et région H II N76 en violet à droite.

 

 

Autres restes de supernova 1EO102.2-7219

 

 

Constellation du Triangle Austral (Triangulum Austral, Triangle Australis)

 

Le Triangle Austral est une petite constellation de l’hémisphère sud dont les trois  étoiles les plus lumineuses, seulement de 2ème et 3ème magnitude, forme un triangle équilatéral. Il est situé aux pieds du Centaure. Pour le repérer, partir des deux étoiles Alpha et Bêta qui forment les pieds du Centaure. IL est assez facile à repérer si les conditions de visibilités sont satisfaisantes.

 

Ses étoiles principales :

 

Alpha (aTrianguli Australis) : est une géante rouge-orange avec un éclat de 2000 soleils, 9 fois plus massives. Elle est l’étoile la plus brillante de la constellation.  

Bêta (bTriangulis Australis) : c’est une géante de type spectral. C’est une binaire. Sa luminosité est de 9 fois plus que celle du soleil. Relativement proche puisqu’à 40 années-lumière

Gamma Trianguli Australis : est une étoile A1 de la séquence principale (c’est-à-dire qui est encore comme notre soleil, occupée à brûler l’hydrogène de son cœur). Sa luminosité est 190 fois supérieure à celle du soleil.

 

Au niveau des objets célestes :

 

Petite constellation, mais remarquable au niveau des objets célestes.

 

Elle héberge un amas ouvert NGC 6025.

Les nébuleuses planétaires NGC 5844 -  5938 - 5979 - 6156 -

 

   

                       

NGC 6183 et IC 4595 (ci-dessous) - (4584 - 4585 ci-dessous en noir et blanc) et 4571.

 

    

 

Les galaxies spirales IC 4584 et IC 4585 (photo ci-dessus en noir et blanc) sont en interaction. IC 4584 étant partiellement déformée par les forces de marées d’IC 4585.   

 

 

Constellation des Voiles (Vela, Velorium, Vel)

 

La constellation des Voiles est l'une des 88 constellations du ciel, visible essentiellement de l'hémisphère sud. Elle fut incluse à l'origine par Ptolémée dans l'immense constellation du Navire Argo. Elle fut créée par Nicolas-Louis de Lacaille, lorsqu'il divisa le navire en trois constellations distinctes. Les voiles sont la deuxième constellation résultante par la taille.

 

 

Il y a beaucoup d'objets célestes intéressants dans cette constellation, que l'on peut repérer sur la carte du ciel de cette région un peu plus loin que la constellation par elle-même. En fait, elle récupère certaines étoiles après le démantèlement de la constellation du Navire Argo, divisé en trois parties.

 

 

Les Voiles se trouvent sur une partie du ciel traversée par la Voie Lactée, et contiennent de nombreux amas ouverts, de nébuleuses planétaires, et autres curiosité : pulsar gigantesque, étoile à neutron, exoplanète ... comme on peut s'en rendre compte en regardant le descriptif en image ci-dessous, de la constellation ... Quelques photos seront à suivre ensuite ...

 

Mais avant, les étoiles principales de la constellation des Voiles :

 

 

Alsuhail = Suhail al-Wazen : est une super géante rouge, 3000 fois la luminosité du Soleil.

Suhail al-Muhlif = Gamma Velorum : C’est l’astre le plus brillant de cette région du ciel, est en fait quadruple. Ses deux principales composantes sont des étoiles bleues Gamma 1 et 2 (10 000 fois la luminosité du soleil). La première est une étoile Wolf - Rayet (les étoiles de Wolf-Rayet représentent un type d’étoiles massives, très chaudes, entourées d’une enveloppe gazeuse éjectée à grande vitesse). Elles sont chacune de leur côté des binaires.

Kappa Velorum : est une étoile 2000 fois la luminosité du soleil.

Delta Velorum : a une luminosité 90 fois supérieure à celle du soleil.

Mu Velorum : brille comme 90 soleils.

Psi Velorum : est une étoile binaire

 

Comme je le disais : Les objets célestes sont nombreux : Cette constellation est riche en amas ouverts. Ci-dessous l’amas ouvert NGC 2547 brillant, associé à une nébuleuse.  

 

 

Amas NGC 2547

 

Il y a aussi les amas ouverts IC 2391 et 2395.

 

NGC 3201 est un amas globulaire avec un diamètre de l’ordre de 60 années-lumière.

 

On y trouve également la belle et curieuse nébuleuse planétaire NGC 3132 ci-dessous :

Elle se situe à 1500 années-lumière. Les grands télescopes révèlent une enveloppe en expansion à la vitesse de 13Km/s, composée de huit anneaux ovales.

 

 

Nébuleuse NGC 3132

 

Chaque anneau correspond à une période d’expulsion de matière par l’étoile centrale lorsqu’elle était moribonde. La magnitude de l’enveloppe gazeuse est de 8,20. Celle de son étoile centrale, aujourd’hui morte, extrêmement compacte, et dont la température dépasse les 40 000 K est de 10,60.

 

La nébuleuse de Gum :

 

 

La nébuleuse de Gum : Elle est centrée sur la constellation des Voiles, mais s’étend sur plus de 35° et déborde sur la constellation voisine de la Poupe.

Elle renferme le fameux pulsar Vela = PSR 0833-45. Cet astre émet un signal périodique (lié à la rotation) toutes les 0,09 secondes en optique et en radio. C’est également une puissante source de rayons X. L’objet est comme la nébuleuse, le reliquat d’une ancienne supernova (explosée il y a peut-être 11000 ans).

 

 

Ceci est aussi le rémanent de la supernova des Voiles. Telle une fine broderie céleste qui cache un terrible pulsar ! Voir un peu plus loin …

 

Louis de Lacaille envoyé de 1750 à 1754 dans l'hémisphère sud pour y mesurer l'arc du méridien, l'abbé Lacaille, passionné d'astronomie, fit construire un observatoire à la pointe de l'Afrique, un balcon idéal pour étudier le ciel de l'hémisphère austral. C'est dans cette grande constellation que l’on peut observer les restes de cette vieille explosion stellaire, un rémanent de supernova. «Observer est d’ailleurs un bien grand mot, car en réalité seule la photographie parvient à révéler les subtiles nuances de ces draperies célestes. Les capteurs électroniques, contrairement à notre œil, peuvent accumuler les photos au cours de longues poses, détectant à la fois de fins détails, ainsi que leurs couleurs.  

 

Il y a 11.000 ans les chasseurs-cueilleurs installés en Afrique et en Amérique du Sud ont peut-être remarqué l'apparition d'une étoile très brillante dans la constellation des Voiles. En effet, dans un dernier sursaut, un soleil mourant situé à 800 années-lumière a littéralement explosé, projetant dans l'espace ses couches externes. Après quelques semaines d'un éclat inhabituel, la supernova a disparu des regards.

Elle a laissé la place à un pulsar comme celui de la nébuleuse du Crabe, une étoile à neutrons en rotation très rapide.

 

Dans les Voiles, le pulsar PSR B0833-45 a été découvert en 1968. Tournant sur lui-même environ 11 fois par seconde, cet objet d'une vingtaine de kilomètres de diamètre présente la densité d'un noyau atomique. Il brille de tous ses feux en rayonnement gamma sur les images réalisées par le télescope Fermi. Il y a une dizaine d'années c'est l'observatoire spatial Chandra qui l'avait photographié en gros plan, révélant l'existence de deux anneaux concentriques de rayons X.

 

 

Le pulsar des Voiles : PSR B0833-45, révèle des arcs énergétiques.

 

 

Un monstre de dentelles "pulsar" que l'on aperçoit en haut à droite !

 

Lancée à 1.200 kilomètres par seconde, la matière projetée lors de l'explosion de la supernova continue son chemin dans l'espace. Loin de l'agitation du pulsar, la bulle de gaz initiale a perdu son aspect circulaire en traversant le milieu interstellaire dont l'hétérogénéité affecte la vitesse et la forme des lambeaux gazeux. Cent dix siècles après l'explosion, le rémanent présente une multitude de volutes complexes qui rappellent de la broderie fine. Si le terme de dentelles n'était pas déjà pris par le rémanent de la constellation du Cygne, il aurait été parfait pour nommer le spectacle que les clichés de la constellation des Voiles nous révèlent. Ci-dessous la nébuleuse de Vela :

 

 

C’est également le résultat d’une explosion stellaire qui a eu lieu à 11000 à 12000 ans. Un pulsar à la rotation rapide correspondant à l’étoile à neutron qui est le résidu du cœur de l’étoile explosée. 

 

En admirant ces images, on a du mal à imaginer les conditions infernales qui règnent au cœur de cet ensemble nébulaire. Les poètes se pâmeront devant les broderies célestes pendant que les astrophysiciens se passionneront pour l'étoile à neutrons. Ce genre de cadavre stellaire est en effet connu pour produire une grande quantité de positrons qui pourraient expliquer leur excès dans le rayonnement cosmique, comme l'a observé le satellite Pamela.

 

Le 22 Mais 1999 une Nova a explosé dans cette constellation (Nova Vel 1999). Je n’ai pas trouvé grand-chose sur cette Nova ?

 

Il y a également la nébuleuse du balai (appelé aussi la nébuleuse de la sorcière) ci-dessous :

 

 

La nébuleuse du Crayon ou sorcière (NGC 2736) aux formes curieuses.

 

Cette nébuleuse appelé aussi le Balai de la sorcière. La photo (prise par l’observatoire de La Silla de l’ESO au Chili. n’est qu’une petite partie des énormes restes laissés par une explosion de supernova qui a eu lieu il y a 11 000 ans) !

 

La nébuleuse du Crayon mesure environ 0,75 années-lumière de long et se déplace dans le milieu interstellaire à environ 650 000 km/h. Remarquablement, même à cette distance d'environ 800 années-lumière de la Terre, cela signifie qu'elle changera sensiblement de place par rapport aux étoiles en arrière-plan au cours de la durée d'une vie humaine. Ainsi, même après 11 000 ans, l'explosion de la supernova, elle continue de changer la physionomie du ciel nocturne.

 

Malgré la tranquillité et la beauté apparemment immuable d'une nuit étoilée, l'univers est loin d'être un long fleuve tranquille. Les étoiles naissent et meurent au long d'un cycle sans fin et, parfois, la mort d'une étoile peut créer un paysage d'une incroyable beauté, alors que sa matière est propulsée dans l'espace et forme des structures étranges dans le ciel.

 

 

Matière interstellaire

 

À environ 2 300 années-lumière de nous, Vela-C est un gigantesque nuage de gaz (environ une centaine d’années-lumière de long) où naissent des étoiles. Grâce aux outils de détection du télescope spatial Herschel, l’image ci-dessus révèle les détails du mélange froid de matière interstellaire (gaz et poussières), présente dans la région. En rouge apparaissent les portions les plus denses et les plus froides (-250°C) captées par Herschel.

La structure en forme de papillon au centre de l'image, connue sous le nom de RCW 36 (en bleu), résulte du rayonnement ultraviolet dégagé par les étoiles les plus massives de cette région. RCW 36 est une région riche en hydrogène ionisé par le rayonnement des étoiles voisines. Sur la photo globale, une autre région du même type est visible en bas à droite : RCW 34, mais elle ne fait pas partie de Vela-C.

 

 

Pour la première fois, une atmosphère a été détectée autour d'une exoplanète rocheuse d'une taille proche de celle de la Terre par des astronomes. "Bien qu'il ne s'agisse pas encore de la détection de la vie sur une autre planète, cette observation représente un pas important car, c'est la première fois qu'on détecte une atmosphère autour d'une planète d'une masse et d'un rayon proche de ceux de la Terre" expliquent des scientifiques dont la découverte était publiée dans "l'Astronomical Journal".

 

Cependant, cette exo planète appelée Gj 1132b, située à 39 années-lumière de la Terre, dans la constellation des Voiles, est environ de 16% plus grande que la terre, mais elle en orbite trop près de son étoile, une naine rouge, pour pouvoir être habitable. Selon ces astronomes, les températures à sa surface dépassent les 250 degrés Celsius. Les observations laissent penser que l'atmosphère est riche en eau ou en méthane. Mais il faudra procéder à plus de mesures avec d'autres télescopes plus puissants pour identifier les substances chimiques présentes. Ces scientifiques citent plusieurs possibilités, comme celle d'une planète ou l'eau est abondante avec une atmosphère de vapeurs très chaudes.

 

Cible prioritaire : Ce type d'étoile, les naines rouges, sont plus fréquentes, et le fait de détecter une planète avec une atmosphère en orbite autour d'un tel système stellaire, laisse à penser que les pré-conditions pour l'existence de la vie sont assez courantes dans l'univers. Mais dans tous les cas de figures, cette détection fait de la planète Gj 1132b une cible prioritaire pour les observations avec le télescope spatial Hubble, le télescope géant européen de l'observatoire austral (ESO) au Chili, ainsi que pour le futur James Webb Space Télescope, dont le lancement est prévu cette année (2018)

 

 

Le navire Argo divisé en 3 constellations : la Carène "Carina", la Poupe "Puppis", les Voiles "Vela".

 

En ce qui concerne l'histoire des Voiles, et la mythologie :

 

Le navire Argo représentait dans la mythologie grecque, le navire avec lequel Jason parti à la recherche de la Toison d'or.

 

Pour finir : quelques superbes  photos ! Je n'ai pas d'explication sur la première, par conséquent, je ne sais pas où elle se trouve, peut-être dans l'imaginaire de son auteur ? En tous cas elle est très belle.

 

Ci-dessous : les nébuleuses de : "La Crevette", et de : "La Patte de Chat" appelée aussi la pattes de l'Ours, elle se trouve dans la constellation du Scorpion.

 

 

La nébuleuse de la Patte de chat (ou patte de l'ours) s'étend sur environ 50 années lumières. Il s'agit d'une zone de formation stellaire parmi les plus actives de la Voie Lactée contenant plusieurs dizaines de milliers d'étoiles, dont beaucoup sont plus massives que le soleil.

 

 

La nébuleuse de la crevette renferme plusieurs milliers de jeunes étoiles.

 

Ainsi s'achève la description des constellations.

 

 

Retour à l'accueil