LIEUX DU MONDE INEXPLORES

Trois sommets étranges où l’homme n’a jamais posé les pieds !

Commençons par le plus haut des trois : Il a la forme d’une pyramide, et n’a jamais été gravi. Il est situé à la frontière du Bhoutan (Nord) et (Sud-Ouest) de la Chine, à la frontière de ces deux pays dans l’Est de l’Hymalaya, une altitude de 7570 m, c’est le Gangkhar Puensum, c’est le sommet principal, ce qui en fait le point culminant du Bhoutan. Il est couvert des neiges éternelles, et de glaciers (très belle photo ci-dessous).

Il fut mesuré pour la première fois en 1922. Son altitude et sa position sur les cartes restent approximatives, à tel point que la première expédition à tenter son ascension n’a pas trouvé la montagne ! D’après un ouvrage publié en 1986 par une expédition britannique, l’altitude serait à 7 750 mètres d’altitude et se trouverait entièrement au Bhoutan. Après l’ouverture du Bhoutan à l’alpinisme en 1983, quatre expéditions sont menées entre 1985 et 1986, sans succès ! Bien qu’un de ses sommets secondaires soit gravi depuis la Chine. Depuis 1994, avec l’interdiction de gravir les montagnes du Bhoutan de plus de 6000 mètres d’altitude, pour des raisons religieuses, et depuis 2003 avec l’interdiction de tout alpinisme dans le pays, l’ascension du Gangkhar Puensum est bloquée. Ainsi, en raison des échecs systématiques de son ascension et de son altitude, il constitue le plus haut sommet à n’avoir pas été gravi.

Pourquoi en interdire son ascension ? Plusieurs raisons à cela : religieuses en priorité, les locaux considèrent que des élus sacrés y ont élu domicile, et personne ne se risque à déranger les divinités locales qui y vivent. Et le respect du caractère sacré des montagnes dans la culture locale. Mais aussi des raisons écologiques et financières. En-effet, le pays ne dispose pas l’équipement nécessaire pour le sauvetage des personnes qui pourraient se blesser ou se retrouver piégées en altitude. D’ailleurs loin de s’en cacher, les autorités ont fait de cette interdiction (cas unique au monde) un argument touristique.

Le 2e sommet : le Mont Siple (volcan inactif) sur l’Île de Siple, en Antarctique il culmine à une altitude de : 3 110 mètres.

Il se trouve au milieu de nulle part, partie occidentale de l’Antarctique.

A vrai dire, au moins une référence sur le Web dit que le Mont Siple "a peut-être été grimpé" mais il n'y a aucune preuve, où quelqu'un pour affirmer avoir réussi. Et pour cause : il est sur une île de la côte de l'Antarctique. Donc malgré le froid, c'est un mont extrêmement dur à atteindre.

Le 3ème sommet : le Mont Kailash (appelé aussi Gang Rinpoché)

C'est une montagne de la chaîne de l'Himalaya culminant à 6714 mètres d'altitude. Il n'a jamais été gravi. Cette montagne est le centre de l'univers bouddhiste (chaque bouddhiste aspire à y réaliser le Kora, c'est-à-dire en faire le tour). C'est un endroit sacré pour les hindous depuis des siècles. Les abords de cette montagne divine sont des lieux saints "où les pierres prient."

Sa forme particulière en fait pour théorie officielle une tentative avortée de pyramide à faces lisses.

 

 

Elle possède de nombreuses particularités et ressemble par bien des points à la pyramide de Khéops en Egypte.

En Inde : Iles de North sentinel en rouge ci-dessous, complètement en bas de l’archipel.

 

 

 

L’île de North Sentinel est l’une des îles Andaman, dans le Golfe du Bengale, elle se situe à l’ouest de la partie sud de l’île Andaman du Sud, d’une superficie de 72 km2. Ci-dessous, plus de détails. L’île de North Sentinel se trouve au Sud-Ouest au large des îles Andaman.

 

 

 

 

Ci-dessous une des îles Andaman et Nicobar

 

 

MAIS … OUI, IL EXISTE BIEN SUR TERRE, UNE ÎLE HABITEE QUE PERSONNE NE PARVIENT Â APPROCHER. LA PLUS DANGEREUSE et inhospitalière DU MONDE !

 

 

Vue aérienne de l’île North Sentinel la plus dangereuse du monde

 

Cette tribu autochtone refait surface dans l’actualité, mais que sait-on de ces Sentinelles qui vivent au beau milieu du Golfe de Bengale ? Ils vivent sur cet îlot de 72 km2 depuis des milliers d’années, mais rares sont les étrangers à les avoir salués de près. Les Sentinelles sont l’une des populations les plus isolées du monde et une des plus dangereuses. Leur mode de vie n’a presque pas changé depuis soixante mille ans, époque supposée de leur arrivée sur ces terres.

 

 

Leur histoire est très peu connue, dont certains ont même du mal à croire. Une expédition reste improbable au vu de l’hostilité des Sentinelles, et de la relative protection dont ils jouissent. Mais que sait-on de ces mystérieux humains ?

Ils seraient environ 400 habitants au maximum (j’ai lu par ailleurs environ 250 seulement). La couleur foncée de leur peau et les traits de leur visage laissent penser qu’ils seraient d’origine d’Afrique et non d’Asie ?

 

De leurs coutumes on ne sait presque rien, sinon qu’ils se nourrissent essentiellement de poissons et de tortues. Ils ne disposeraient ni de chef, ni de sorcier, et d’une manière générale, leur structure sociale ne répond à aucune organisation précise d’après les observateurs. Le peu d’informations dont la civilisation moderne dispose au sujet de ces femmes et de ces hommes qui habitent sur ce caillou boisé provient de quelques expéditions anthropologiques, et notamment celle de Trilokinath Pandit, dont le journal britannique se fait l’écho. Cet universitaire indien a commencé à approcher les Sentinelles dans les années 1960, avant d’entrer en communication direct avec eux au début des années 1990. Mais …

 

DES LANCES ET DES FLECHES POUR ACCUEILLIR LES VISITEURS !

 

 

 

 

Les Sentinelles ont la réputation d’attaquer toutes les personnes qui tenteraient de débarquer sur leur île. Trilokinath Pandit raconte comment des dizaines d’indigènes ont effectivement tenté de tuer son équipe à grands renforts de lances et de flèches, les premières fois qu’il s’est approché de leur rivage. Mais Trilokinath Pandit ne se décourage pas, et réitèrera ses approches, parfois espacées de plusieurs années qui finiront par porter leurs fruits.

 

Ci-dessus documentaire qui montre les habitants de l’île de North Sentinel menaçant une équipe d’anthropologues qui tentent d’entrer en contact avec eux. Plusieurs approches infructueuses, car très protecteurs envers leur île, ces guerriers attaque quiconque s’approche n’hésitant pas à tirer des flèches depuis la plage aux bateaux naviguant un peu trop près du rivage. Selon les derniers témoignages, les seules personnes s’étant aventurées aux abords de l’archipel sont mortes, soit passées tout près de connaître le même sort.

Les premiers cadeaux offerts par les chercheurs pour créer des liens sont diversement appréciés. Si les noix de coco qui ne poussent pas sur l’île sont soigneusement stockées, de même que des objets en cuivre, le cochon est tué à même la plage, et enterré sans avoir été consommé. Preuve symbolique de leur hostilité.

 

Au fil des ans, les relations s’apaisent et Trilokinath Pandit est enfin autorisé à jeter l’encre. La première visite terrestre a eu lieu en 1991. On ne sait pas pourquoi soudain, ils ont décidé de baisser les armes ? Mais l’équipe doit se dévêtir, ôter leurs lunettes pour avoir le droit de visiter leur habitat.   

 

 

Contrairement aux légendes qui circulent à leur sujet, l’expédition découvre que ses hôtes ne sont pas cannibales. Depuis, le nombre de contacts entre cette population pré-néolithique et l’homme d’aujourd’hui se compterait sur les doigts d’une main. La relation cordiale établie avec Trilokinath Pandit n’empêche pas les Sentinelles de repousser d’autres visiteurs intrusifs : deux pêcheurs en ont fait les frais en 2006, tués par des autochtones après avoir jeté l’ancre sur les côtes de North Sentinel. Selon une association, le braconnage opéré par certains pêcheurs indiens, et birmans est la principale source de danger qui guette cette population, dont le système immunitaire est particulièrement vulnérable aux maladies.  

 

 

Les abords de l’île : vue prise d’avion en Juillet 2015 : on aperçoit l’épave d’un bateau échoué en 1981. Bien que les autorités indiennes reconnaissent le droit aux habitants de l’île de ne pas être importunés par la civilisation moderne, cette terre flotte dans un « no man’s land » juridique assez inédit, et qui la fragilise : moitié territoire autonome, moitié territoire placé sous l’autorité de l’Inde. La crainte de l’extinction des Sentinelles a également ressurgi en 2004, avec le tsunami qui a frappé l’Océan Indien. Les autorités de l’archipel assurent que la tribu a été sauvée grâce à « sa connaissance ancestrales des signes fournis par le vent et la mer » Photo de l’île ci-dessous prise par les garde-côtes après le tsunami. 

 

 

Une autre photo marque les esprits : deux Sentinelles voulant viser un hélicoptère des garde-côtes indiens venus leur apporter secours.

 

 

Mais il y a un autre fait divers, et non des moindres : sans le savoir cette tribu serait liée à la disparition tragique du vol de la Malaysia Airlines MH370. Par son emplacement dans le Golfe de Bengale au Nord-Est de la Malaisie, l’île North Sentinel a été survolée par de nombreux avions de recherche. Une photo satellite aurait été prise, montrant une bande de fumée s’échappant de l’île aurait conduit certains à imaginer que l’avion aurait pu s’écraser à cet endroit ? Les autorités auraient démentis publiquement cette information.   

 

 

Outre le fait que leur mode de vie ancestral intrique le reste du monde, certains internautes se sont amusés à laisser croire que c’était une incroyable destination touristique ! Puis beaucoup d’histoires plus farfelues les unes que les autres, mais des publications précisent qu’il n’y a pas de Wifi, pas de Mc Donald, aucun Starbucks, et qu’il vaut mieux prévoir une armure pour se protéger des lances de ces indigènes.

 

 

 

Aussi cordiale fut cette visite avec Trilokinath Pandit est très rare, parce que nouer avec l’extérieur ne les intéresse pas. Le mode de vie patriarcal des Sentinelles reste un mystère. Jamais un peuple ne s'était montré si hostile, mais la tribu a prouvé au cours des nombreuses visites qu’elle a reçues sur les dernières décennies, qu’elle ne cèderait pas : aucun lien ne sera établi avec le reste du genre humain !

 

 

 

 

D’autres lieux sont à découvrir à travers le monde ! Pas beaucoup plus accessibles pour d’autres raisons !...

 

 

Le lac Vostok : Découverte d’un nouveau gigantesque lac sous l’Antarctique. Il est caché sous 4 km d’épaisses glaces, ce lac tout en longueur (voir photo ci-dessous) mesurerait 140 km de long, 250 km de long dans sa dimension la plus large, sur 12 km de large, 50 km de large dans sa plus grande dimension. Et une superficie de 15 690 km2. Les chercheurs espèrent trouver de nouvelles formes de vies infraglaciaires encore jamais vues. Premiers échantillons du lac sur la photo ci-dessous. Ce lac d’eau douce se situerait à environ 400 ou 500 m sous le niveau de la mer dans le bassin Nord, et 800 m dans celui du Sud.

 

 

 

 

On y trouve aussi la station Vostok : La base antarctique Vostok est une station de recherche russe installée en Antarctiqque depuis 1957 à l’occasion de l’année géophysique internationale, pour l’étude du climat.  C’est la plus isolée des stations de recherches sur ce continent. Le site a été choisi parce qu’il offre des possibilités de forages profonds. Elle est située au-dessus du lac Vostok.

 

 

 

L’eau du lac reste liquide grâce au flux géothermique, à la pression et à l’isolation par l’épaisse couche de glace. Cette eau est peut-être isolée de tout contact avec l’extérieur depuis des millions d’années. Des scientifiques pensent que l’écosystème probable pourrait être très différent de la vie ailleurs à la surface de la terre du fait des conditions particulières qui y règnent : température basse, absence de lumière, grande quantité de gaz dissous (milieu très oxygéné) … C’est à la verticale de ce lac, à la surface du glacier qui le surplombe qu’a été mesurée la température la plus froide jamais observée sur terre : - 90°c, en Juillet 1983. La température en surface se situe autour de - 55°c.

 

Après vingt ans de forage, les scientifiques russes auraient atteint cette célèbre étendue d'eau préservée, lovée depuis des millénaires sous la glace de la calotte polaire de l'Antarctique, et qui pourrait contenir des formes de vie totalement inédites.

 

Le lac Vostok et son observation sont devenus une sorte de prototype d’une future exploration d’Europe (une des lunes de Jupiter) et d’Encelade (une des lunes de Saturne) qui recèlent peut-être un océan liquide sous une épaisseur de glace similaire, et qui pourraient être le lieu du développement d’une vie extraterrestre.

Autre lieu ou l’homme n’avait jamais mis les pieds : l’Ile de Diego de Almagro.

 

Perdue dans les dédales de l’archipel de Patagonie chilienne, à environ 150 km de Puerto Natales, l’île Diego de Almagro est inhospitalière et inhabitable. Pourtant une trentaine de spéléologues et scientifiques de l’association Centre Terre y retournent 17 ans après une première reconnaissance pour explorer l’île sous tous ses aspects, et principalement spéléologique. Alors qu’apparemment aucun homme n’y avait mis les pieds auparavant. Les conditions climatiques y sont particulièrement difficiles entre rafales de vent, pluies torrentielles et hiver permanent. L’expédition commence par la construction épique d’une petite cabane de 45 m2, sous la tempête. Mais enfin les spéléos peuvent partir explorer les formations de calcaire (un calcaire de luxe, du marbre) pour y dénicher gouffres, grottes et rivières souterraines...certaines ont plus de 50 mètres de profondeur. L’expédition n’est pas sans risque, mais la beauté sauvage des paysages calcaires, la rudesse de la forêt magellanique et les surprises qui s’accumulent les payent largement de retour... Entre formes de grottes, restes d’animaux et peintures sur les murs, les spéléologues ont gagné le jackpot. Les signes sur les murs seraient des traces du passage de Kawesgar (appelés également Alacalufe), un peuple de nomades désormais disparu qui naviguaient à la rame le long des fjords de Patagonie et vivaient presque nus. Quelques images ci-dessous. Merci pour ces images !

 

 

 

 

 

 La fosse des Nouvelles-Hébrides dans l’Océan Pacifique

 

 

 

Nouvelles Hébrides

 

Des scientifiques anglais et néo-zélandais ont révélé les premières formes de vie dans l'un des endroits les plus profonds de l'Océan : la fosse des Nouvelles-Hébrides. Cette fosse jusque-là inexplorée se situe à 7 km de profondeur dans l'Océan Pacifique à environ 1500 km au Nord de la Nouvelle Zélande. Photos ci-dessous :

 

 

 

 

 

 

 

 

L’équipe a utilisé un robot sous-marin équipé de caméras pour filmer ces créatures, révélant ainsi que les abadèches (sortes de poissons) et les crustacés regorgent à plus de 7000 mètres de profondeur. On dénombre plus de 30 fosses océaniques dans le monde, la plupart sont situées dans l’Océan Pacifique. En voici quelques-unes ci-dessous.

 

Les fosses les plus profondes

Description des plus grandes fosses océaniques :

 

La première : la plus profonde est la fabuleuse fosse océanique des Mariannes dans l’Océan Pacifique Nord, qui détient le record de profondeur avec un point abyssal à 10924 mètres, mais actuellement mesuré à 11 033 m.

 

 

 

 

Les fosses des Mariannes, située dans l’Océan Pacifique révèlent peu à peu leurs mystères au fil des explorations. La dernière cartographie date de 2012, elle a permis de préciser la valeur de la plus grande profondeur des océans, jusque-là mal connue. Les plaques tectoniques sont constamment en mouvement.

 

 

 

 

Requin lutin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le poisson sans doute l'un des plus laids du monde

 

 

 

 

 

Poisson ogre

 

 

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Poisson de la famille des Ophiidés

 

Ce poisson de la famille des Ophiidés (qui ne vit que dans les abysses) long de 60 à 70 cm. Il se promène par 6000 m de fond dans la fosse des Mariannes, et d'autres sortes de poissons bizarre comme le plus laid du monde,  le requin lutin, le poisson ogre et d'autres ....

 

 

La deuxième fosse 

La fosse des Tonga

La fosse des Tonga est une fosse océanique située dans l'Océan Pacifique, profonde de 10 882 mètres à son point le plus bas, nommé horizon Deep. C'est la deuxième fosse la plus profonde connue, après la Fosse des Mariannes (10 924 mètres maximum) et avant la Fosse des Kouriles (10542).

Hors mis cette fosse profonde que vous ne verrez sans doute pas ... C'est un petit coin de paradis à découvrir. Vous nagerez avec les baleines à Tonga.

 

 

 

Le Royaume de Tonga offre des paysages paradisiaques composés d'eau bleue turquoise, de plages de sable blanc, coraux et forêts tropicales ... Lors de votre voyage à Tonga, vous découvrirez la dernière monarchie du Pacifique, et le premier pays du monde à voir le soleil le matin ! Chacun trouvera son bonheur lors d'un séjour à Tonga. Vous pourrez regarder les baleines apparaître dans les eaux calmes de l'Océan Pacifique, et les oiseaux se dévoiler dans l'un des plus grands banians au monde. La faune et la flore des îles de Tonga sont d'une incroyable richesse. C'est aussi l'endroit idéal pour pratiquer des activités nautiques, et les passionnés de plongés pourront explorer ses riches fonds sous-marins. De nombreuses grottes s'y trouvent, formées dans le passé volcanique de ces îles.

 

 

 

La fosse des Kouriles, bande en bleu foncé le long de l'archipel des Kouriles

 

 

La fosse des Kouriles, parfois appelée également « fosse Kouriles-Kamtchatka » est une dépression sous-marine profonde et étroite située dans l'océan Pacifique créée par la convergence de deux plaques tectoniques : la plaque pacifique et la plaque d'Okhotsk. Sa profondeur maximum est de 10 542 mètres. L'enfoncement (la subduction) de la plaque Pacifique sous la plaque d'Okhotsk est à l'origine de la fosse et engendre une activité volcanique intense à la lisière de la plaque sous laquelle elle s'enfonce qui est à l'origine de l'archipel des Kouriles. La fosse se trouve à l'ouest de l'archipel des Kouriles, au sud du Kamtchatka et au nord du Japon. Elle s'étend entre le 41° et le 56° de latitude nord et du 146° au 167° de longitude est. Elle se poursuit au sud-ouest avec la fosse du Japon.

 

 

 

Vue de l’archipel des Kouriles

 

 

 

Située non loin de la fosse des Mariannes à gauche sur la photo, la fosse des Philippines.

 

Sa longueur est approximativement à 1320 km et sa largeur est de 30 km. Sa profondeur maximale est des 10 540 m.

 

 

La fosse de Kermadec en-dessous de la fosse de Tonga.

 

La fosse des Kermadec est une fosse océanique de la croûte terrestre. Elle se situe dans l’Océan Pacifique au Nord de la Nouvelle Zélande, et sa profondeur est de 10 050 mètres. Elle est formée par la subduction de la plaque pacifique par la plaque australienne.

 

 

Kermadec

 

L'archipel au nom breton sacré immense réserve marine. Elle tire son nom d'un illustre breton du XVIII ème siècle, est appelé à devenir une des plus grandes réserves marines au monde. Un sanctuaire de la taille de la France. Cet archipel de l'océan Pacifique sud - fait partie intégrante de la Nouvelle-Zélande depuis 1887 - forme une dorsale sous-marine qui relie le pays aux Tonga. Le long de la chaîne volcanique en partie immergée, est un des abysses les plus profonds du monde. On peut y voir des baleines, des dauphins, et des tortues  qui s'y ébattent. Les îles de Kermadec sont rattachées à la Nouvelle Zéande (photo ci-dessous).

 

 

 

La Fosse d'Izu-Bonin 9780 m de profondeur

 

Dans ce secteur on y retrouve plusieurs fosses. Comme les Kouriles dont j'ai parlé plus haut. C'est aussi une extension de la fosse du Japon 9500 mètres de profondeur

 

Elle se situe dans l'océan Pacifique à l'est du Japon et sa profondeur atteint 9 500 mètres. Elle se poursuit au nord avec la fosse des Kouriles, au sud avec la fosse d'Izu-Ogasawara (ou Izu-Bonin), et à l'ouest avec la fosse de Sagami (Voir carte ci-dessus).

 

La fosse de Porto Rico en violet le long de la côté.

 

La fosse de Porto Rico est une fosse océanique située entre la mer des Caraïbes et l'Océan Atlantique au large de l'île de Porto Rico. Elle s'est formée il y a 70 millions d'année. Avec une profondeur moyenne de 8 400 mètres, sa partie la plus profonde est la fosse de Milwaukee 8 605 mètres. Elle est allongée et forme une dépression très plate de 280 km de long. La fosse de Porto Rico se situe entre deux plaques tectoniques avec une petite partie de subduction (processus d'enfoncement d'une plaque tectonique sous une autre plaque de densité plus faible). La plaque des Antilles se déplace vers l'Est, tandis que la plaque nord-américaine se déplace vers l'ouest. La plaque nord-américaine descend sous subduction, la plaque Caraïbe, au sud de la fosse au niveau de Porto Rico et des îles Vierges. Cette zone de subduction explique la présence de volcans actifs sur la partie sud-est de la mer des Caraïbes. L'activité volcanique est fréquente le long du sud-est de l'île de Porto Rico jusqu'à la côté de l'Amérique du sud. Plusieurs fissures ont été détectées près du bord, ce qui suggère que le processus d'effondrement se poursuit aujourd'hui. La fosse de Porto Rico est la plus grande et la plus profonde de tout l'Océan Atlantique. Elle est capable d'occasionner des séismes d'au moins une magnétude de 8 et plus.

 

Le risque d'un séisme majeur, d'un effondrement sous-marin, et d'un méga-tsunami est grand. Une évaluation récente du risque l'a fait passer de 35 à 55 %. Cette zone ne s'est pas rompue depuis 200 ans, et cela inquiète sérieusement les géologues. En d'autres mots, quelque chose de majeur arrivera, mais personne ne sait quand ? Mais cela arrivera comme déjà par le passé. Ajouter cela au fait que 35 millions de personnes habitent dans les zones basses, et c'est une catastrophe monumentale en perspective. Pourquoi aucun avertissement ? Le risque est énorme, mais quasiment pas connu dans la région.

Même Wikipédia l’admet : La connaissance des risques de séismes et de tsunamis n’a pas été diffusée parmi les gens habitant dans les îles situées près de la fosse. Pourquoi ? Est-ce que cela impacterait l’économie locale ?

 

 

La fosse du Pérou-Chili

 

La fosse du Pérou-Chili ou fosse d'Atacama est une fosse océanique de la croûte terrestre. Elle se situe dans l'Océan Pacifique à l'ouest de l'Amérique du sud, et sa profondeur atteint 8 065 mètres.

 

Ainsi s'achève cet article sur les principales fosses, les plus profondes du monde, et les lieux les plus hostiles de la planète !

 

J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire, que j'en ai eu à le faire.

 

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