RECHAUFFEMENT DE LA PLANETE – MONTEE DES EAUX
Le Petit monde de Momo a essayé d’y voir plus clair sur les conséquences !
La principale :
Des îles et des pays seront engloutis par la mer : des vies humaines, mais aussi des animaux, des forêts ... alors que beaucoup d'animaux sont déjà en voie de disparition !
C’est dans l’Océan Pacifique, que les eaux montent plus rapidement qu’ailleurs, des chercheurs ont déjà constaté la disparition de plusieurs îles de l’archipel micronésien de Pohnpei (illustration ci-dessous).
Ci-dessous : l'Ile principale de Pohnpei, et la piste d'atterrissage.
Ile de Pohnpei – vue générale et la piste atterrissage. Les mangroves protègent les côtes de l'érosion, mais pour beaucoup, cela ne sera pas suffisant dans l'avenir.
Ce que l'on ne voit pas de Pohnpei !!!
Ce que l'on ne voit pas : la beauté de l'île avec sa flore, et sa végétation (ci-dessus) !
Le niveau de la mer monte chaque année. Mais toutes les régions du monde ne sont pas égales face à ce phénomène.
Pohnpei est une île sauvage, très humide, souvent appelée « jardin de la Micronésie ». Elle renferme plus de 750 espèces de plantes, dont 250 sont permanentes sur l’île. La faune est également prolifique : 70 espèces de lézards, de cochons sauvages, des cerfs, et une espèce de roussette. Beaucoup d'oiseaux, mais hélas 25 espèces sont déjà disparues.
Les mangroves à Pohnpei protègent les côtes de l’érosion (à gauche une partie de l'île, à droite la forêt inondée de Pohnpei).
Mais pour beaucoup, cela ne sera pas suffisant dans l’avenir.
L’île principale de l’archipel étant encerclée de mangroves et de lagons, les effets de la montée des eaux sont atténués : ces zones agissent comme des tampons qui vont absorber l'énergie des vagues et ainsi protéger les côtes de l'érosion, mais jusqu'à quand ?
Pour les chercheurs, ces archipels, sont les premiers lieux sur Terre à subir une forte montée des eaux, certaines îles vont disparaître alors que d'autres ne s'éroderont quasiment pas. Comprendre ces différents cas permettrait d'adopter une stratégie plus efficace face à la hausse du niveau marin.
QUELLES CONSEQUENCES pour les habitants ? Des idées … Contrairement à ce que l’on pourrait croire en voyant ces images de rêves, Tuvalu (ci-dessous), est le pays le moins touristique au monde !
Eh oui c’est superbe ! Des plages de sable fin bordées de palmiers … désertes !
Une eau transparente et de magnifiques récifs coralliens … sans plongeurs !
Bienvenue aux îles Tuvalu, au beau milieu de l’océan Pacifique, le pays le moins prisé des touristes !
En 2016, il a accueilli seulement 2000 visiteurs, 1000 en 2014. Pourtant, les îles Tuvalu ont tout pour plaire aux touristes. En comparaison, ses voisines comme l’île de Tonga ou de Samoa avaient vu passer 50 000 et 120 000 visiteurs la même année !
Ile de Tonga
Ile de Samoa
Mais au moins les îles « Tuvalu » ont reçu la visite d’hôtes de marque en 2015, le duc et la duchesse de Cambridge (Kate Middleton et le prince William).
Il faut dire que l’archipel des Tuvalu, à quelques milliers de kilomètres au Nord de la Nouvelle Zélande, est un des plus petits pays du monde 26 km2, et compte environ 11 000 habitants répartis sur 9 îles et atolls coralliens, et il n’est pas très facile d’accès … il faut d’abord arriver aux îles Fidji depuis l’aéroport de Suva, la compagnie Fidji Airways fait la liaison avec Funafuti, l’île principale de l’archipel. Il y a un départ tous les deux jours, susceptible d’être reporté à cause du mauvais temps à certaines périodes de l’année, et qu’un vol aller-retour coûte en moyenne plus de 500 euros !
Piste de Tuvalu
De plus, les infrastructures touristiques sur place sont rares. En 2009 il n’y avait qu’un seul hôtel « pension sympathique, mais ne disposant que de 10 chambres ». Depuis on dénombrerait 3 hôtels sur Funafuti (la ville ci-dessous). Mais l’on doit pouvoir aujourd’hui réserver dans différents lodges, gîtes, ou petites maisons d’hôtes (guesthouses).
Funafuti (capitale) Funafuti palmiers sur la plage
Peut-être est-ce le destin de ces îles qui rebute les touristes ? En-effet, l’archipel est voué à disparaître. Il ne survivra pas au réchauffement climatique, et à la montée des eaux.
L'Ile Tuvalu assaillie par les vagues
Déjà, les vagues sont plus hautes, les marées plus grandes. L’eau de mer remonte du sol et empêche l’eau de pluie de s’y infiltrer et le sel détruit les cultures. Selon des experts, le niveau moyen des océans devrait monter 18 à 59 centimètres d’ici 2100. Ce serait catastrophique pour ces îles. Aucun endroit de Tuvalu n’est à plus de 5 mètres d’altitude. Et, les zones situées seulement à 50 cm au-dessus de la mer vont souffrir d’inondations permanentes au cours de ce siècle. Alors pourquoi le tourisme ne se précipite pas pour voir cet archipel avant sa mort certaine ? Peut-être que certains habitants iront se réfugier en Nouvelle-Zélande s’ils obtiennent un droit de résidence, pour cause de montée des eaux dues au réchauffement climatique ? Mais en plus 1 526 espèces animales seront concernées : poissons, invertébrés marins, des tortues, des oiseaux …
Montée des eaux dans le Pacifique
Tarawa capitale des Kiribati (Tarawa semble flotter sans épaisseur entre ciel et mer)
Plage de Tarawa
Autres îles en danger ... Les Maldives (ci-dessous)
Les Maldives sont également l'un des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, avec 80% des terres situées à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer. Le tsunami de 2004 avait fait une centaine de morts et de disparus dans les Maldives.
Malé et sa ceinture de béton
L’urbanisation de Malé, la capitale des Maldives, est cernée par l’océan.
Malé est posée à fleur de l'Océan Indien. Les vagues viennent mourir en gerbes d'écume sur la ceinture de blocs de béton qui entoure cette île d'à peine deux kilomètres carrées ! Pour l'instant cette barrière artificielle tient bon. Mais pour combien de temps ?
Face à la montée des eaux, les Maldives cherchent des terres d'accueil. Elles sont menacées à terme de disparition.
Les Kiribati et les autres …
Comme les Tuvalu voisines, ou les Maldives, la République des Kiribati, archipel situé aussi dans le Pacifique, s’inquiète d’une presque inévitable montée des océans. La plupart des 33 îlots des Kiribati dépassent à peine le niveau de la mer. Le président des Kiribati se prépare à la submersion, prévoyant que son pays devienne inhabitable d’ici 2050.
Les îles Fidji
En 2014, les autorités ont acheté un territoire de 20 km2 aux Fidji. Cette portion, pour le moment recouverte d’arbres, pourrait devenir un refuge pour 110 000 habitants de l’archipel.
Ile de Kiritimati ou Christmas (Ile de Noël) Kiribati
Kiritimati ou Christmas 1400 habitants, 40 millions de crabes !
Durant deux mois, les habitants de l’île doivent être particulièrement vigilants au volant de leur voiture. Environ 40 millions de crabes traversent les routes pour effectuer leur migration annuelle en direction de l’océan Indien.
Depuis toujours l’île est un paradis pour les espèces animales qui la peuplent. En Octobre, débute la saison humide, et avec elle la migration des crabes rouges qui quittent la forêt pour aller déposer leurs œufs dans l’océan. Deux mois plus tard, les mères et leurs nouveaux nés empruntent le chemin inverse pour regagner la forêt. Total : 425 000 crabes sont écrasés chaque année par les voitures. C’est une vision incroyable !
Mais revenons à une hausse de l’océan, d’un mètre sur l’île de Kiritimati (ou Christmas), un des atolls des Kiribati …
habitations aux Kiribati
Ces îles vont être englouties ! Quelques photos …
Les îles Kiribati
Inondation Kiribati
Les 33 atolls des Kiribati sont en perdition.
Les Karibati sont composées de trois archipels de l’océan Pacifique : Les îles Gilbert, les îles Phoenix, et les îles de la Ligne. L’étroitesse des terres émergées en fait des plus petits pays du monde.
Les habitants des îles Kiribati consolident une digue.
Ces îles des Kiribati sont en danger
Même si certaines ne sont pas habitées, il y a toute la végétation, la faune, la flore ...
Village d’Aberao aux Kiribati submergé par une inondation.
Comment imaginer voir toutes ses merveilles ensevelies, alors que déjà les inondations se profilent à l’horizon, la réalité nous rattrape ! …
Il faut donc y réfléchir et vite … des projets tous plus fous les uns que les autres sont à l’étude pour lutter contre les effets du réchauffement. On imagine même des îles artificielles !
Nous avons presque envie de dire : il faut visiter ces îles paradisiaques du Kiribati en plein Pacifique avant qu’elles ne disparaissent. L’éradication de Kiribati est déjà en marche, trente-deux îlots des Kiribati ont disparu sous l’eau. Il y aurait environ 8 000 Kiribati(s) qui postuleraient chaque année pour aller en Nouvelle-Zélande. Seuls 75 visas seraient accordés. Lorsque les îles Kiribati seront englouties par la mer …Où iront leurs habitants ?
Les îles Kiribati forment un archipel d’îles plates dispersées sur une large portion de l’océan. 103’000 habitants y vivent. Comme pour les Maldives la montée des océans, si elle se poursuit (et elle en prend bien le chemin) menace l’existence même de ces atolls d’origine volcanique, formés par des coraux accrochés aux flancs d’un volcan sous-marin éteint qui s’enfonce dans l’eau. L’archipel des Kiribati est le modèle de la nation insulaire la plus vulnérable aux effets du réchauffement climatique.
Quel dommage !
Les océans sont montés après la dernière ère glaciaire. Habiter sur une île à deux ou quatre mètres au-dessus du niveau de la mer est pour le moins téméraire compte tenu des grandes marées, des tempêtes, et de l’enfoncement inexorable des volcans auxquels elles sont accrochées.
Les îles Kiribati piégées par la montée des eaux : la population devra être déplacée. Le temps est compté pour Kiribati. Comment déplacer la population ?
Des zones entières de l’archipel comptent une trentaine d’atolls coralliens, dont la plupart dépassent à peine le niveau de l’eau, et ont déjà été envahies par l’Océan. Des communautés ont déjà dû être déplacées, car leurs villages étaient déjà submergés. Les grandes marées sont de plus en plus fréquentes et envahissent des communautés
Tokelau
Kiribati, les Maldives, Tuvalu et Tokelau entre autres pourraient bien devenir sans terres à cause du réchauffement climatique. L’érosion grignote des rivages, et les récoltes s’appauvrissent en raison de l’infiltration d’eau salée dans les réserves d’eau douce.
Des îles du Pacifique déjà englouties à cause du réchauffement de la planète !
Dans l'ouest du Pacifique, où la montée des eaux est plus rapide qu'ailleurs, huit petites îles ont été englouties ces dernières années. Mais, il y en aura probablement d'autres.
Cela donne un aperçu de ce qui va advenir aux territoires situés aux plus basses altitudes dans le monde au cours du XXIe siècle
Tarawa
Tarawa, île-capitale des kiribati, doit être un des seuls endroits au monde à souffrir à la fois de l’isolement, et de la surpopulation. Une galère malthusienne en train de sombrer sous le poids de ses habitants
Atolls des Kiribati
Tarawa (ci-dessus, à gauche), est un petit pays non industrialisé. Les Kiribati ne produisent quasiment pas de gaz à effet de serre. Et pourtant, ces îles sont les premières à souffrir d’une situation dont elles ne sont pas responsables
Dans la même zone que les Kiribati, les îles Salomon (voir carte ci-dessus), en 2016, des recherches avaient révélé que cinq des îles Salomon avaient disparu dans le Pacifique au cours de la deuxième moitié du XXe siècle.
Superbe photo "Une des îles Salomon"
Ces îles paradisiaques se préparent à vivre un véritable enfer. Un seul responsable : le réchauffement climatique. Les modèles prévisionnels estiment une hausse d’environ 1 mètre du niveau de la mer d’ici 2100. Cette hausse est due à la fonte de la couverture de glace au Groenland et en Antarctique et au réchauffement des eaux (l’eau chaude a un volume supérieur à l’eau froide). Les changements seront majeurs : disparition sous les eaux de certaines îles, amenuisement de leur surface et les conséquences désastreuses : migrations importantes de populations qui deviendront alors des réfugiés climatiques.
La Polynésie sera touchée elle-aussi, elle envisage des îles artificielles contre la montée des eaux. Illustration ci-dessous …
Beaucoup d’îles dans le monde, vont disparaître. Tout comme les îles, les villes et pays côtiers vont subir la montée du niveau des eaux et être frappés par des inondations de grande ampleur. Le continent le plus touché sera l’Asie du Sud-est, zone très vulnérable : tsunamis, cyclones et typhons ont déjà frappé la région. Ils seront de plus en plus fréquents et violents ! En ce qui concerne les Marquises, les îles les plus basses sont menacées. Les autres pour le moment ne montrent pas un danger particulier, mais d'ici 2040 ou 2050, on ne sait pas ce que cela pourra faire ?
Les premières îles menacées de disparition sous les eaux, comme on l'a déjà vu, sont celles situées surtout dans le Pacifique ! Un aperçu sur la photo ci-dessus, (celles entourées d’un trait rosé)
Wallis et Futuna : "Dans cinq ans, cet archipel est mort !" Le cri d'alarme de la population. Ils aiment profondément leur terre, mais voient les jeunes générations s'exiler de plus en plus hors du territoire. "Il n'y a plus beaucoup d'avenir ici". A cela s'ajoute la montée des eaux qui ne cesse de progresser. Une situation de plus en plus préoccupante pour ces îles paradisiaques !
Jolies photos
Nauru : la piste d'atterrissage (ci-dessous) : Micronésie, Océan Pacifique : 9000 habitants
Piste d'atterrissage de Nauru
Kosrae (ci-dessous : plage, et piste d'atterrissage) Micronésie, Océan Pacifique, 7000 habitants
Plage
Aéroport de Kosrae
Les îles Marshall (ci-dessous), Micronésie, Océan Pacifique, 54 800 habitants
De nombreuses îles Marshall seront englouties !
Les îles Salomon, Mélanésie, Océan Pacifique, 550 000 habitants
Tuvalu, archipel polynésien, Océan Pacifique, 10 000 habitants
Tokelau, Nouvelle Zélande, Océan Pacifique, 1 400 habitants
Ces trois archipels dont j’ai déjà parlé.
LES SEYCHELLES, LES COMORES, etc. ...
Les Seychelles (ci-dessous), les Comores : très vulnérables aux dérèglements climatiques, et à la multiplication des cyclones aggravés par leur violence; l'ile Maurice, la Réunion : submersion des côtes (5000 réunionnais sont déjà menacés), Madagascar, Mayottes, etc. ... sont menacées en partie, voir plus pour les petites îles, par la montée des eaux
Les Seychelles
Aux Seychelles (ci-dessus) 80 % des îles sont menacées par la montée des eaux
Des milliers d'atolls deviendraient inhabitables d'ici 2050 (voir avant), à l'image de l'île de Praslin aux Seychelles (photo ci-dessous)
Ile Desroches dans l’archipel des Seychelles, une des îles de faible altitude
L’archipel des Seychelles, est composé de 115 îles éparpillées dans l’Océan Indien, possède deux types d’île, les coralliennes et les granitiques. Les plus menacées par la montée des eaux, ce sont les îles coralliennes, car elles s’élèvent de quelques mètres du niveau de la mer.
Les Galapagos
Pendant des centaines d'années, le climat s'est maintenu, mais le climat change, et plus vite encore que ne l'avait prévu les scientifiques : les pluies torrentielles de plus en plus fréquentes, la montée des eaux pourra avoir un impact mortel sur l'archipel, avec la destructions des coraux, la population des pingouins en voie d'extinction, ainsi que les cormorans, les loups de mer, et les iguanes. Certaines espèces sont déjà mortes de faim, privées de leurs aliments, car le phénomène climatique réduit la productivité des eaux.
Le réchauffement de l'océan menace l’archipel des Galapagos (ci-dessus) ! Les habitants et de nombreux animaux.
Ile de Pâques
L’île de Pâques (ci-dessus), elle aussi est menacée par le réchauffement climatique. Les vagues érodent les statues de l’île de Pâques dont le patrimoine et la survie économique sont menacées, l’île vit principalement du tourisme.
Mais ce n’est pas tout … du côté de Manhattan on prévoit un parc sur pilotis qui sortira de l’eau !
Ainsi tous ces pays qui risquent d’être ensevelis cherchent des solutions, mais est-ce que tout est réalisable ?
Que dire du Bangladesh déjà durement touché …
J’en ai déjà parlé dans la rubrique des conditions de vie extrême !... Nous y sommes de nouveau, parce que ce pays va disparaître aussi …
Dacca (ou Dhaka), la capitale, déjà presque les pieds dans l'eau …
Centre-ville de Dacca (combien de victimes seront à déplorer ?)
Au Bangladesh, l'eau est partout.
Situé sur un immense delta qui menace aussi Calcutta (Inde) Ci-dessous :
Entre Calcutta et Delhi
Le Bangladesh est pris en étau : au Nord, l'eau provenant de la fonte des neiges et des glaciers de l'Himalaya ; au Sud, l'océan Indien. La population installée sur la côte subira de plein fouet les impacts du réchauffement climatique et de la montée des océans, même si les émissions de gaz à effet de serre se stabilisent.
Le Bangladesh est déjà concerné. Faute de drainage, les eaux salées pénètrent dans les terres, affectant les zones agricoles. D'ici à 2050, ce phénomène va s'intensifier, prévient la Banque mondiale. Même si cela reste peu visible sur les images satellite, une hausse de 65 cm en 2080 ferait perdre 40% des terres agricoles du Sud. A Dacca, la capitale, plus de 11 millions de personnes pourraient être exposées à des inondations dramatiques à l'horizon 2070.
Plus près de nous : Les Pays-Bas (Hollande) ci-dessous : Amsterdam.
Amsterdam ci-dessus
Les moulins et champs de tulipes en Hollande ci-dessous :
Malgré les digues, celle de 1923 la plus longue du monde, n’a pas suffit à éviter la catastrophe du 1er Février 1953 … Lorsque les digues se rompirent en 7 endroits 18 000 personnes et autant d’animaux domestiques périrent.
Les terres sous le niveau de la mer (en bleu) !
Aux Pays-Bas, la moitié de la population (47%) vit dans des zones sur la mer. Un quart du pays (26%) se trouve sous le niveau de la mer (voir illustration sur la carte ci-dessus, partie bleue). Le pays pourrait donc être en première ligne si le niveau des océans augmente.
Les autorités réfléchissent déjà à la façon de se protéger. En 2014, le gouvernement a annoncé un plan de 20 milliards d'euros sur trente ans, notamment pour renforcer les 200 digues du pays, afin qu'elles ne lâchent pas en pleine tempête, comme en 1953. Le concept de maisons flottantes séduit également, notamment à Amsterdam.
Mais poursuivons notre voyage et les conséquences de la montées des eaux !
Cap Canaveral, en Floride
Cap Canaveral, a vu les hommes s'envoler vers la Lune, lors de la mission Apollo 11 en 1969, mais pourrait bientôt se retrouver les pieds dans l'eau. Le Cap Canaveral, situé en Floride, sur la côte Est des Etats-Unis, est menacé par la montée des eaux et la répétition d'ouragans dévastateurs.
La Floride aux Etats-Unis : Miami Beach, située en bas de la carte à droite. Les Bermudes, elles aussi sont menacées.
Miami Beach vient de subir un des plus meurtriers ouragans (si ce n'est pas le plus), au mois d'Octobre 2018 dont nous avons tous vu des images comme celles ci-dessous !
Un rapport du Southeast Florida Regional Climate Compact estime que le niveau des eaux pourrait s'élever de 60 cm, le long de la Floride, d'ici à 2060. La base de lancement de la Nasa et le centre spatial Kennedy pourraient donc bien devoir fermer leurs portes. En attendant, la Nasa construit des dunes artificielles pour contrer l'érosion.
En Chine :
Canton (Guangzhou) en Chine
Canton (Guangzhou), troisième ville de Chine, est un carrefour commercial en pleine expansion, de par sa situation à l’estuaire du Zhu Jiang. Pourtant c’est l’une des villes les plus menacées par les inondations. Mais la hausse du niveau de la mer risque de rendre Canton (Guangzhou, en chinois), ainsi que ses 12,7 millions d'habitants, encore plus vulnérables. Et les périodes d'inondations "habituelles" pourraient se multiplier.
En 2050, le coût économique pour cette mégalopole, située sur un delta, pourrait avoisiner les 13,2 milliards de dollars (contre 687 millions de dollars en 2005) si les protections ne tiennent pas le choc. Pour parer les dégâts, le gouvernement souhaite renforcer les digues et construire des brise-lames.
Hong Kong
Hongkong est l'une des villes les plus exposées au changement climatique. Chaque année, elle subit plusieurs typhons et reçoit 2400 millimètres de pluie, ce qui en fait l'une des villes les plus humides du monde. Une fine bande de terre ultra-urbanisée bordée d'un côté par la mer et de l'autre par des collines escarpées – ce qui la rend particulièrement vulnérable aux inondations et aux glissements de terrain. Plus de 15% de son territoire se trouve au-dessous du niveau de la mer, notamment une partie du centre-ville et l'aéroport, composés de terres reprises à la mer. «Avec le réchauffement climatique, Hongkong subira moins de jours de pluie mais ils seront plus intenses, relève David Chen, climatologue à l'Université de Hongkong. Les typhons vont également devenir plus féroces.» A cela s'ajoute la montée du niveau des mers: la baie de Hongkong gagne en moyenne 31 millimètres par décennie. D'ici à la fin du siècle, elle passera de 0,63 à 1,07 mètre. En 2008, le village de pêcheurs de Tai O s'est retrouvé sous l'eau en raison des marées provoquées par l'ouragan Hagupit. Les vagues ont démoli plusieurs structures, emporté des véhicules et blessé 58 personnes.
En bref : la hausse du niveau des Océans devrait préoccuper les Etats du monde entier !
Le Qatar piégé par ses ambitions démesurées !
Le Qatar doit faire ses preuves dans la lutte contre le réchauffement : Champion du monde des émissions de gaz à effet de serre par habitant ; le Qatar est tenu de prouver sa capacité de faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Le Qatar est également l'un des pays en développement mais pourrait être le plus touché par la montée des eaux.
Retour aux Etats-Unis et d'autres régions touchées par la montée des eaux et le réchauffement climatique.
La Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis
En Louisiane, le delta du Mississippi est grignoté peu à peu par le golfe du Mexique. A quelques kilomètres au nord, la Nouvelle-Orléans est aussi menacée. La moitié de la ville est située sous le niveau de la mer et cela pourrait empirer d'ici à 2100, malgré les digues et le système de drainage déjà en place.
La Nouvelle Orléans (à peine au-dessus de la mer)
Localement, l’eau pourrait monter de plus d'un mètre d'ici la fin du siècle. L'ensemble de la ville se trouverait alors noyé, devenant une nouvelle Atlantide "moderne". D'autant qu'avec le réchauffement climatique, le risque de voir se former des ouragans de type Katrina augmente. En 2005, ce cyclone avait dévasté la Nouvelle-Orléans, tuant 1 800 personnes, inondant 80% de la ville et laissant + de 100 000 personnes à la rue.
San-Francisco
A San Francisco, l’aéroport (ci-dessous) s’enfonce dans l’eau plus rapidement que prévu. D’ici (en principe pour les plus optimistes) en 2100 la piste pourrait être inondée. La baie de San Francisco pourrait finir sous les eaux. Ce n’est pas une nouveauté pour les scientifiques. Mais des chercheurs ont découvert que ces inondations catastrophiques provoquées par la montée des eaux et l’affaissement des sols devraient arriver plus vite que prévu.
Les chercheurs indiquent que les USA calculent les risques d’inondations en utilisant des cartes tenant compte uniquement des données du niveau de la mer. Ils préconisent que de nouvelles cartes, combinant les données relatives à l’affaissement des sols et le niveau de l'océan, soient mises au point.
Hô Chin Minh-Ville, au Viêtnam (plus connu sous le nom de Saigon)
Placée sur un delta, Hô Chi Minh-Ville (Saigon) est une ville asiatique menacée par la montée des eaux. Un tiers de la ville est régulièrement confronté aux inondations. Si la population continue de s'installer sur des zones peu élevées, les deux tiers de la ville se retrouveront en première ligne.
Abidjan en Côte d’Ivoire
Comme Lagos (Nigeria) ou Alexandrie (Egypte), Abidjan fait partie des villes les plus vulnérables face au risque de la hausse du niveau de la mer. La cité s'étale sur les bords de l'océan Atlantique et, le port et l'aéroport d'Abidjan (photo ci-dessous) se situent à seulement un mètre au-dessus du niveau de la mer. Une montée des eaux pourrait ainsi noyer 562 km² le long de la côte.
Alexandrie en Egypte ci-dessous :
Sans transition, le voyage continue au fur et à mesure que j'ai les informations ! ...
Indonésie (Bali entouré en rouge)
L’Indonésie est composée de 13 600 îles (certaines encore inexplorées) l’archipel indonésien dessine un arc de cercle entre la Malaisie, et l’Australie. C’est aussi le plus grand état musulman du monde qui compte près de 200 millions d’habitants, et surtout connu du grand public pour une de ses îles : BALI ! C’est une petite île merveilleuse mais minuscule (5600 km2) 120 km de long, sur 70 de large. Bali est restée fidèle aux Dieux de l’hindouisme. Bali, si petite sur la carte, rayonne à travers le monde pour combien de temps encore ? J'en parle un peu plus bas.
L’Indonésie est un des pays les plus riches en termes de biodiversité au monde.Cet environnement est aujourd’hui en danger. Le changement climatique nous concerne tous. Cette menace planétaire, nous touchera tous d’une manière ou d’une autre : dérèglement du climat, catastrophes naturelles : Bali (frappée par le violent séisme de cette année 2018), Java, et : Sulawesi elle aussi, frappée durement par un séisme et un tsunami en Septembre 2018 : beaucoup de morts ! Quelques images avant le tremblement de terre et le tsunami : maisons traditionnelles et rizière sur l’île de Sulawesi. Ci-dessous quelques photos prises par mon frère Daniel sur l’île de Sulawesi : les maisons traditionnelles, les rizières, et des enfants d'un orphelinat.
Les enfants d'un orphelinat
Images après le tsunami et le tremblement de terre :
Sulawesi frappée par un séisme et un tsunami en Septembre 2018 : beaucoup de morts !
Et les autres îles d’Indonésie ne seront pas épargnées par ce phénomène, elles sont même très vulnérables aux conséquences climatiques. L’augmentation des températures a raccourci la saison des pluies, intensifié les précipitations et prolongé les sécheresses. Les inondations graves menacent également la sécurité alimentaire et la santé, ce qui met en danger les habitants.
Jakarta, régulièrement frappée par les inondations, a été victime d’inondation cette année 2018, comme elle n’en avait jamais connu auparavant. Des images vidéo et autres sont visibles sur Google. Ces catastrophes naturelles risquent d'empirer dans le futur, car un autre phénomène menace la capitale indonésienne : Jakarta s'enfonce dans le sol, à une vitesse effrayante. Le Nord de la métropole qui borde la mer de Java, s'est enfoncé de 2,5 mètres en 10 ans. La montée des eaux due aux changements climatiques entraîne des inondations meurtrières et destructrices. De plus la bétonisation de la métropole empêche les nappes phréatiques de se recharger, et le poids des bâtiments pèse sur ce sol fragilisé.D’après les prévisions guères rassurantes des données scientifiques, l’Indonésie pourrait perdre plus de 2000 îlots d’ici 2030 à cause de l’élévation du niveau de la mer
(ci-dessous : Jakarta)
Jakarta (actuellement) Une information relevée dernièrement : Jakarta, capitale de l'Indonésie s'enfonce dans le sol à un rythme effréné. En 2050 selon les chercheurs, le quartier Nord de la ville aura disparu sous la mer ?
Jakarta est l'une des plus grandes villes du monde, ce qui l'expose à plusieurs problématiques. Elle est considérée comme l'une des villes les plus vulnérables face aux catastrophes naturelles. Séïsmes, sécheresses, éruptions volcaniques, et inondations. L'Indonésie fait face à plusieurs menaces de catastrophes naturelles. Bien que les bâtiments de nos jours soient construits pour résister à ces possibilités, les populations plus pauvres restent vulnérables face à ces menaces.
Jakarta (ci-dessus, la ville disparaîtra en cas de montée des eaux).
Les habitants de Jakarta seront plus de 2 millions à être exposés aux conséquences de la montée des eaux d'ici à 2070 (contre 513 000 actuellement). La capitale de l'Indonésie s'est déjà affaissée de 4 mètres au cours des trente dernières années. Pour limiter ce chiffre, la ville peut tenter de préserver la mangrove, qui agit comme une protection contre la houle, ou mettre en place des systèmes de pompage. Quelques photos de l'île de Java. Merci Daniel ... En espérant que toutes ces belles choses seront épargnées, mais rien de moins sûre ?
Superbe ! Une partie du Temple de Prambanan.
Temple de Borobudur (plus grand temple bouddhique au monde)
Le Volcan Semeru est le point culminant de l'île de Java avec ses 3676 mètres d'altitude et sacré pour les habitants.
Son nom vient de Meru, montagne mythique dans l'hindouisme représentant l'axe du monde et le domaine des Dieux. C'est aussi un des volcans les plus actifs d'Indonésie avec des petites éruptions toutes les 20 à 30 minutes.
Le Volcan Bromo sur l’île de Java
Combien de sites naturels et de merveilles de la planète sont en danger ??? Depuis la nuit des temps, ces sites d’exception uniques s’éteignent à petit feu …
Varan de Komodo à Java (Ou Dragon de Komodo)
Les dragons de Komodo peuvent courir très vite jusqu'à 20 km/h. Ils sont dangereux. Les visiteurs du parc national de Komodo doivent être prudents. Il faut éviter de courir à côté d'eux, car ils peuvent attaquer. La plupart du temps ils ont l'air endormi, mais peuvent atteindre leur vitesse en une fraction de seconde. Il y a déjà eu des attaques mortelles sur les habitants et des touristes. Heureusement c'est assez rare ! Ils peuvent vivre jusqu'à 50 ans !
Parlons un peu de Sumatra : encore quelques belles photos que Daniel m'a envoyées.
Sumatra a été touchée aussi par plusieurs violents séismes. Le dernier en date me semble-t-il était au mois d'Août 2017.
Maison batak de Sumatra
Ethnie Batak
Les Bataks vivent en communauté sur l'île de Sumatra, dans les régions qui bordent le lac Toba, le plus grand lac volcanique au monde. Territoire longtemps préservé des incursions étrangères.
Lac Toba
Egalement appelés "peuple Toba". Ils sont reconnus en Indonésie pour leurs qualités de musiciens, leurs grandes capacités oratoires, leur architecture, leurs sculptures en bois et pierres, leurs sculptures en bois représentant leurs pratiques rituelles, les pierres sont liées au monde funéraire : sarcophages, urnes ; ainsi qu'au monde surnaturel avec des effigies de leurs ancêtres, des statues magiques protectrices, et leur constante remise en cause des autorités Indonésiennes.
Cet orang-outan à Sumatra regarde Daniel qui le prend en photo !
L'Indonésie recense un grand nombre d'animaux visibles nulle part comme les dragons de Komodo comme celui pris en photo un peu plus haut. Et les Orangs-outans malheureusement en voie d'extinction ! Leur présence se limite maintenant sur deux îles : à Sumatra et à Bornéo. Se sont d'étonnantes créatures qui possèdent 97% de notre gène. Beaucoup de touristes en voyage en Indonésie ont prévu dans leur itinéraire d'essayer de croiser ou apercevoir ces grands singes d'Asie.
Forêt de palmiers à huile
Mais revenons sur cette autre merveille : Bali … Hélas, Bali a été une fois de plus victime du déchaînement de la nature avec le dernier tremblement de terre cet Eté 2018.
BALI ! C’est une petite île merveilleuse mais minuscule (5600 km2) 120 km de long, sur 70 de large. Bali est restée fidèle aux Dieux de l’hindouisme. Bali, si petite sur la carte, rayonne à travers le monde pour combien de temps encore ? En-effet, Bali est en danger avec les changements climatiques : la montée des eaux, et la déforestation qui atteint des sommets est responsable de 20 à 25% des émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre. Puis les caprices de la nature, liés aux caprices de la météo : tremblements de terre, glissements de terrain ou grosses sécheresses provoquant d'immenses feux de forêts. Le réchauffement climatique devrait encore empirer les choses, et si déjà des îles ont été englouties, les autorités craignent d'en voir disparaître d'autres.
Quelques photos superbes de Bali !
Temple Uluwatu à Bali
Les escaliers de rizières d'Ubud
Autre rizière (photo ci-dessus prise par Daniel) sur l’île de Bali
Les lacs jumeaux Tambliggan et Buyan à Bali
Le lac Bratan et son Temple sur l’île de Bali
Temple à Bali (photo prise par Daniel)
Le Mont Batur (photo prise par Daniel), second volcan de Bali (1717 m) marqué par sa crête brisée, toujours en activité. Deux éruptions très importantes en 1917, le village de Batur a été intégralement décimé, et en 1926, une seconde ébullition a contraint les habitants à se transporter sur les falaises de Kintamani.
Temple pour femmes à Bali (photo prise par Daniel)
Les offrandes (photo prise par Daniel)
Cet environnement est aujourd’hui en danger. Le changement climatique nous concerne tous. Cette menace planétaire, nous touchera tous d’une manière ou d’une autre : dérèglement du climat, catastrophes naturelles. Hélas, Bali est menacée par la montée des eaux, tout comme l'archipel indonésien directement concerné.
Et que se passe-t-il du côté du Sri Lanka ?
Superbe photo prise par Daniel au Sri Lanka (Ceylan) un éléphant au travail !
Le Sri Lanka a été à plusieurs reprises, victimes de violentes inondations (notamment en 2017 et cette année en Mai 2018). Beaucoup de morts et de maisons détruites. Lors d'inondations antérieures, peut-être avez-vous vu cette image d'un bébé éléphant retrouvé mort sur un arbre au Sri Lanka que j'ai déjà publié dans l'une de mes rubriques, l'image a fait le tour de la toile ! Pour mémoire :
C'est dire l'importance et la violence de ces inondations ...
Des pluies torrentielles en Mai de cette année (2018) ont provoqué des inondations et glissements de terrain dans cette île.
La mousson la plus meurtrière
Voici quelques photos ci-dessous, du Sri Lanka, prises par Daniel. En espérant que cette île pourra faire découvrir les beautés de ses sites encore longtemps, mais le Sri Lanka souffre également d'une déforestation trop importante ... ce qui évidemment n'arrange pas la situation !
Ci-dessous ce temple de toute beauté :
Temple hindouiste à Colombo capitale du Sri Lanka
Ce serait le seul temple visité du Sri Lanka où l'on trouve autant de dons d'une diversité extraordinaire : des tasses folkloriques de pays lointains, des bouddhas précieux, jusqu'à des objets inattendus comme des voitures anciennes, et des tas d'autres plus hétéroclites les uns que les autres.
Bouddha debout au Sri Lanka
Bouddha couché et l'autre debout
Cueillette du thé (le fameux thé de Ceylan).
Eh oui ... on y trouve même des charmeurs de serpents avec des Cobras (ou Najas)
Au Sri Lanka on y trouve des quantités d'animaux divers : environ 400 espèces d'oiseaux, plusieurs variétés de singes, des éléphants (animal sacré là-bas), des lézards, des geckos, des crocodiles, des serpents, et des fauves comme le léopard (difficile à apercevoir), des ours ... sans oublier la faune maritime bien sûr !
Tout cela fait rêver ... Mais pour combien de temps encore pour moult raisons ??? Les inondations sont de plus en plus fortes et nombreuses, les cyclones, la déforestation importante au Sri Lanka, qui a perdu 24 500 ha en moyenne par an entre 1990 et 2010. Il faudrait que l'hémorragie s'arrête !
Nous quittons ces paysages pour ... le Kilimandjaro :
Parmi les conséquences du réchauffement climatique on peut dire que le Kilimandjaro (ou Kilimanjaro) en Afrique (Tanzanie) a perdu 80% de sa surface en un siècle, dont ¼ entre 2000 et 2007, et 17 m d’épaisseur depuis 1962. Si le réchauffement se poursuit à ce rythme, les neiges du glacier vont disparaître complètement entre 2015 et 2020. Pour ainsi dire hier, aujourd’hui et demain … (Nous sommes en 2018).
Menace également sur la forêt amazonienne : La forêt est en train de disparaitre plus rapidement qu’elle ne se renouvelle.
L’agriculture intensive brésilienne de ces dernières années a engendré une importante déforestation. 859 arbres seraient abattus chaque minute en Amazonie ! Il faut arrêter l’hémorragie de toute urgence ! Par ailleurs, l’augmentation des températures a provoqué une diminution de la fréquence des pluies, ce qui a causé de grandes sécheresses (en 2005 notamment), ralentissant la croissance des jeunes arbres et entrainant la mort de beaucoup d’autres. Tout cela a eu pour effet d’accroitre le réchauffement climatique : au lieu de jouer son rôle de poumon de la planète, l’Amazonie libère plus de CO2 qu’elle n’en absorbe et devient un pollueur. À ce rythme-là, certains craignent que la forêt continue à s’amenuiser d’année en année, jusqu'à disparaitre complètement. Les scénarios les plus pessimistes prévoient sa disparition d’ici 2100 !
Et avec tout ça, il y a aussi des quantités d’animaux de toutes sortes qui disparaissent, ainsi que la flore, partout dans le monde !
Encore d’autres conséquences graves avec le réchauffement de la planète …
Un écosystème diversifié et spectaculaire, mais menacé … l'Australie !
Cap sur l’Australie ! Ses décors océaniques bouleversants, où se trouve la grande barrière de corail. Le plus grand récif corallien du monde ! Il compte plus de 2900 récifs, et 900 îles. Il s’étire de Bundaberg à la pointe de la péninsule du cap York sur plus de 2600 km pour une superficie de 344 400 km2.
On peut y observer 400 espèces de coraux. 1500 espèces de poissons, 4000 espèces de mollusques, et près de 240 espèces d’oiseaux, ainsi qu’une grande diversité d’éponges, d’anémones, de crustacés, de tortues, et d’autres espèces comme les requins tigre, et bien d’autres …
Spectacle d’une beauté époustouflante, surtout pour l’épanouissement des plongeurs, des marins, des touristes, mais aussi des scientifiques.
La barrière de corail en Australie au Nord-est de la côte australienne.
Menace : Le réchauffement marin provoque l’expulsion par les coraux des organismes qui les nourrissent (des algues microscopiques). N’intégrant plus de nourriture, les coraux finissent par mourir de faim. Ils adoptent alors une couleur blanche (résultant de la mise à nu de leur squelette interne) qui contraste avec leurs teintes flamboyantes d’origine.
En moins de trente ans, ce vaste ensemble corallien a déjà perdu plus de la moitié de ses coraux, c’est énorme !
La grande barrière de corail se meurt !
Le réchauffement marin n’est pas le seul fautif ! Sont en cause aussi les cyclones puissants qui ont frappé la barrière et les étoiles de mer prédatrices
Si rien n’est fait, la grande barrière diminuera encore de moitié dans les dix ans qui viennent. Toutefois, la barrière étant inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, les autorités australiennes ont pris des mesures de protection en interdisant l’accès à certains sites aux touristes. Mais est-ce que ce sera suffisant ?
Toute la planète est concernée à différents niveaux !
La banquise Arctique
Océan Arctique, Pôle Nord …
La fonte de la banquise Arctique s’accélère d’année en année. Les statistiques de 2008 montrent que sa surface est inférieure de 33% par rapport à la moyenne de surface minimum mesurée entre 1979 et 2000. À l’instar de sa surface, son volume ne cesse de diminuer : la glace a perdu 40% de son épaisseur depuis les années 1980. Au train où vont les choses, l’Arctique sera très vite libre de glaces en été (Août et Septembre).
Quand ? C’est déjà fait depuis 2016 !
Pas mieux ci-dessous ...
Océan Austral, Pôle Sud
Aujourd’hui, la fonte de la couverture de glace de l’Antarctique contribue pour 10% à la montée des océans.
Pour l’instant la fonte de la banquise n’est responsable que d’une hausse annuelle de 1 millimètre du niveau des eaux, mais une fonte totale de la banquise pourrait entrainer une hausse allant jusqu’à 59 mètres. Ce qui est sûr c’est qu’entre 2006 et 2010, la fonte s’est accélérée rapidement. Il est très probable qu’elle se poursuive dans les prochaines années.
Je trouve un article datant de deux jours : nous sommes le 24 Octobre 2018 ! A la une ... "Mystérieux iceberg en Antarctique" découvert par la Nasa. Ce n'est pas l'œuvre d'extra-terrestres, ni d'une scie géante, mais d'un phénomène naturel. Il y a deux types d'icebergs : comme celui qui a coulé le Titanic, ils ressemblent à des prismes ou des triangles à la surface. Puis ceux que l'on appelle "icebergs tabulaires" explique Kelly Brunt un scientifique de la Nasa, et à l'Université de Maryland. Se sont des icebergs larges, plats, et longs. Ils se séparent comme des banquettes de glace. Celui-ci provient de la banquise de Larsen C sur la péninsule Antarctique, et venait probablement de se détacher lorsque la photo a été prise, ce qui explique la netteté de ses lignes. La dimension de celui-ci n'est pas encore connue avec précision à ce jour ? Kelly Brunt parle de plus de 1,6 km de large, mais ils peuvent atteindre des centaines, voire des milliers de km/carrés.
Le B-15 possède une superficie de 11'000 km2. C'est le plus grand iceberg jamais enregistré
Donc encore un iceberg qui vient de se détacher ! Preuve que ça va plus vite qu'on ne le pensait !
Retour en Afrique, plus précisément en Ouganda !
Je prends les informations au fur et à mesure que je les trouve, qu'elles me parviennent, ou qu'elles me viennent à l'idée ... Ce qui fait que tout est dans le désordre !
Alors, après le froid ... le chaud !...
Petite mise au point sur la déforestation, qui indirectement joue un rôle néfaste sur le réchauffement climatique : les maladies, le braconnage ... Et la conséquences sur les derniers grands singes d'Afrique :
Les pays d’Afrique comme l’Ouganda, pour éviter qu’ils souffrent de plus en plus du réchauffement climatique, il faudrait absolument arrêter la déforestation intense, qui en plus favorise le braconnage … et met la vie en danger de milliers d’animaux, dont les derniers gorilles des montagnes entre l’Ouganda, le Rwanda, et la République Démocratique du Congo.
Les photos des gorilles, ont été prises sur le vif par mon frère Daniel, qui est allé sur place leur rendre visite cette année dans leur milieu naturel pendant qu'il est encore temps !
Impressionnant ! Regard pénétrant
Avec des paysages composés de chutes vertigineuses, de volcans et de grands lacs, l'Ouganda fait partie des plus beaux pays d'Afrique et regorge de trésors naturels.
Chutes du Murchison
A travers ses parcs nationaux habités par de nombreuses espèces d'animaux sauvages et ses montagnes inviolées, le pays s'impose comme un incontournable de l'Afrique.
Le parc national Bwindi vue superbe !
Ses savanes, ses plaines verdoyantes et ses montagnes impressionnantes sont autant de terrains de randonnées à faire, observer les animaux sauvages, et partir à la rencontre des locaux. La faune ougandaise est tout simplement fascinante. Les buffles côtoient de près les lions, les rhinocéros, les hippopotames ou encore les chimpanzés, et les éléphants ...
Mais si l'Ouganda déchaîne toutes les passions, c'est surtout parce qu'il est le refuge des derniers gorilles des montagnes. Ces primates imposants et pacifiques malheureusement victimes de la déforestation et du braconnage. Ils peuvent être observés dans les parcs nationaux des hautes terres ougandaises. Tout comme le reste de la faune et de la flore locale, un soin particulier est porté à leur conservation.
Observateur !
Repos sans fermer l'œil ! Observation
Paysage de montagnes en Ouganda - de très belles photos de ce pays
Les différents reliefs de l'Ouganda donnent au pays des airs de paradis perdus. Au cœur des nombreux lacs et cascades, les paysages paisibles et sauvages offrent des milliers de possibilités d'excursions. On découvrira ainsi le lac Victoria, plus grand lac d'Afrique, les fabuleuses chutes de Murchison (photo plus haut) où vivent des girafes, des singes patas ci-dessous.
Des grues (photo ci-dessous), ainsi que les volcans. Et puis les Ougandais, sont un peuple chaleureux et attachant pour qui les traditions se perpétuent de générations en générations depuis des siècles.
A la frontière du Rwanda, de l'Ouganda et de la République Démocratique du Congo, le volcan Sabyinyo domine de ses 3645 mètres de haut les campagnes alentour. Éteint, il constitue une destination emblématique des montagnes des Virunga.
Malheureusement la population des grands singes ne cesse de diminuer depuis 100 ans. Chasse non contrôlée, guerres, maladies, destruction de leurs habitats, (c’est la première cause de ce déclin), et la capture, pour le commerce illégal.
Tout ceci laisse penser que la dramatique décroissance des populations de gorilles des montagnes conduira à leur disparition très rapidement si aucune action n’est entreprise pour assurer leur conservation, mais ce sera difficile.
Une maman attentionnée
Hélas, la déforestation est conditionnée par la nécessité pour l’homme de prélever du bois pour se chauffer et pour une utilisation industrielle, et agricole, et pour le développement urbain (habitations, routes …)
Des chimpanzés traversant la route, ont-ils le choix ??? Ils sont à la merci du premier braconnier venu !
La construction des routes permet également de faciliter l’accès aux braconnages afin de chasser les adultes pour leur viande et les petits pour alimenter le commerce illégal d’animaux de compagnie. C’est quand même malheureux !
Depuis les années 1980 la déforestation s’est accélérée avec l’installation d’entreprises étrangères exploitant le bois. Si bien qu’une estimation indique qu’il n’y aurait plus de forêt primaire en Afrique d’ici 5 à 10 ans. L’ouverture du milieu à des fins agricoles est réalisée par des incendies qui provoquent non seulement la destruction de l’habitat des grands singes, mais aussi la mortalité directe des singes et une baisse de leurs ressources alimentaires.
Exploitation de bois
Les maladies seraient une deuxième menace à prendre au sérieux dans l’extinction des gorilles. Une des maladies frappant régulièrement les populations de gorilles, mais aussi des chimpanzés est le virus Ebola. Cette maladie touche également l’homme, et provoque des fièvres hémorragiques conduisant à la mort. Ce virus semble habiter les forêts tropicales d’Afrique et d’Asie, mais il n’a pas encore été identifié.
Chez les grands singes les épidémies du virus Ebola résulterait d’une contamination massive et simultanée de ces primates. Les grands singes peuvent aussi être victimes de maladies apportées par l’homme. Comme dans le parc national de Gombe en Tanzanie où plusieurs vagues de maladies respiratoires telles que la pneumonie ont entraîné des taux de mortalité jusqu’à 40% chez les chimpanzés.
La chasse, bien que les gorilles soient des espèces protégées, elle fait encore partie des principales menaces, car elle représente une activité prospère dans les zones relativement pauvres. Sans compter la capture de jeunes individus à diverses fins, et les croyances locales, ou vendus. Ils sont généralement battus, et blessés lors de la capture, si bien qu’un faible pourcentage d’individus subsiste. Ce commerce est de plus en plus répandu au Gabon, Congo, Zaïre, et Cameroun.
Les gorillons des montagnes ne doivent plus être chassés. Leur manque d’adaptation aux nouvelles conditions, et leur vulnérabilité provoqueraient leur mort. Tous ceux capturés dans les années 1960 – 1970 pour être placés dans les parcs zoologiques sont morts peu de temps après leur capture.
Certains seront capturés pour être engraissés et consommés. Les jeunes gorilles traumatisés par la mort de leur mère meurent dans la plupart des cas, de dépression ou de malnutrition. Les conflits civils se déroulant dans l’aire de distribution sont de plus en plus pris en compte. Les paysans se trouvent dans l’obligation de quitter leurs fermes pour aller vivre dans la forêt où ils doivent chasser pour se nourrir ! D’autres sont capturés destinés à l’accomplissement de croyances locales. Chaque partie du corps aurait des effets bénéfiques divers, comme la force et la vitalité pour de la poudre de main séchée de gorille, une meilleure fertilité, et des propriétés spirituelles pour la viande de gorille. Les oreilles, langues, organes génitaux et petits doigts sont vendus aux sorciers guérisseurs qui leur attribuent des propriétés magiques !
Tout ceci est stupide et inadmissible.
Il y a aussi le tourisme qui sans le vouloir, est responsable de l’extinction des gorilles. Tout d’abord, en tant que vecteur de maladie évoqué plus haut. Mais aussi, par la fréquentation des forêts par les touristes, sans action directe sur les gorilles, provoque l’acclimatation à l’espèce humaine, les rendant plus vulnérables aux braconniers car moins vigilant vis-à-vis de l’homme.
Il faut compter aussi avec leur faible fécondité ! Il faut savoir que la plupart des femelles gorilles sont réceptives sexuellement, seulement lorsque leur petit (un seul bébé à chaque fois) est sevré vers trois ou quatre ans. De plus, elles ne sont fertiles que vers l’âge de 8 ou 9 ans. Et leur vie moyenne 35 à 50 ans, et leur gestation dure plus de 8 mois. En moyenne on estime qu’une femelle ne pourra donner qu’entre 4 et 9 petits au cours de sa vie. De plus, les petits ne sont pas tous viables et les femelles sont moins fertiles à un âge avancé. Ce qui rend les gorilles encore plus vulnérables, et la perte d’un individu dans une communauté, surtout une femelle, est devenu catastrophique pour cette espèce ancienne, maintenant en voie d’extinction !
Est-ce qu’enfin on va essayer de sauver notre planète avant qu’il ne soit trop tard, si toutefois ça ne l’est pas déjà ? Beaucoup d’animaux sont en danger de disparition ! Mais la plupart des dirigeants de ce monde semblent s’en moquer éperdument ! Il y a plein d’âmes de bonne volonté et d’associations qui se dévouent, mais les gouvernements restent sourds à leurs appels au secours, et n’apportent aucun soutient ! Aucune action d’envergure n’est menée.
On ne respecte même pas les espèces menacées officiellement par l’UICN (Union internationale de conservation de la nature). Protégés par la loi dans tous les pays, mais rien n’est respecté ! Il y a toujours les braconniers, et la destruction de leur habitat entre- autres...
Il faut prendre des mesures draconiennes. En espérant qu’elles seront suffisantes ? La principale mesure serait de faire prendre conscience au public du problème des grands singes et de tous les animaux en voie de disparition.
Depuis ma rubrique faite sur les animaux en voie d'extinction, les chiffres sont encore beaucoup plus catastrophiques aujourd'hui, pour certains d'entre eux, et le cri d'alarme est lancé, mais va-t-on faire quelque chose pour autant ?
A tout cela s’ajoute les catastrophes naturelles de plus en plus violentes et dévastatrices.
Il y a aussi des grandes villes qui présentent un fort risque de disparition dès l’horizon 2070 !
New York
La mégapole, entourée par l’océan Atlantique s’élève à peine au-dessus du niveau de la mer. Au cours du 20e siècle, l’élévation mondiale du niveau des eaux et l’enfoncement de la côte Est des Etats-Unis d’environ 6 mm par an ont déjà provoqué une élévation de 30 cm de la mer à New-York.
D’ici 2100, l’augmentation du niveau de la mer devrait être supérieure à la moyenne mondiale et atteindre les 1,5 m, plongeant ainsi la ville sous les eaux.
Oude Tonge
On l’a vu également les Pays-Bas sont en danger ! On a vu Amsterdam ; mais il y a également le souvenir de la catastrophe d’Oude Tonge aux Pays-Bas le 3 Février 1953, après le raz de marée qui a provoqué de terribles inondations et fait plus de 1800 victimes.
Si ce n’est pas la mer du Nord, c’est le Rhin, ou la Meuse, ou les rubans des canaux … l’eau est partout : des lacs, des rivières, des fleuves, et la mer …. Depuis des siècles les habitants de ces territoires situés pour beaucoup en-dessous du niveau de la mer, rivalisent d’ingéniosité pour tenir tête à cet hôte envahissant !
On peut encore admirer ces magnifiques jardins et champs de tulipes comme on l'a vu plus haut !... Mais pour combien de temps ?
Mais c’est à Rotterdam que ce trouve le point le plus bas !
En-effet, Rotterdam se trouve à : - 6,8 mètres. Si le gouvernement tente déjà depuis un certain nombre d’années d’endiguer les inondations par la construction de barrières et digues, le pays est malgré tout très touché et cela risque d’empirer.
Mais alors … que penser de Venise ? Menacée elle aussi ! La ville s’enfonce de plus en plus !
Le grand Canal
Le Pont Rialto
La Place Saint-Marc
La Place Saint-Marc inondée !
Au cours du siècle dernier, la ville s’est enfoncée et a perdu 26 centimètres. De plus, les marées hautes sont de plus en plus fréquentes, et de plus en plus fortes, et si pour l’instant le système de barrières instauré par les autorités ralentit la montée des eaux et protège la ville, Venise n’échappera pas à une inondation totale et sera inévitablement engloutie par la mer. Pour preuve : il y a quelques jours (fin Octobre 2018) nous avons tous vu les journaux télévisés, et la Place Saint-Marc submergée par des pluies torrentielles, comme jamais d'après les témoignages !
D’autres grandes villes ont les mêmes risques !
Entre autres : Tokyo au Japon. A l'heure actuelle (2018) c’est la ville la plus peuplée du monde avec ses 38 millions d'habitants ! La montée des eaux pourrait faire disparaitre Tokyo et Singapour :
Tokyo
Singapour entre la Malaisie et l’Indonésie (voir carte ci-dessous)
Mais aussi : Londres ci-dessous
A l'extrême Est de Londres, en direction de l'embouchure de la Tamise, sont érigés sur l'eau d'étranges cônes métalliques qui brillent au soleil (ci-dessous).
Ces monstres d'acier et de béton plantés en travers de la rivière, qui fait à cet endroit un demi-kilomètre de large, sont les anges gardiens de Londres. Sans eux, la capitale britannique aurait sans doute été inondée à de nombreuses reprises pendant les vingt-cinq dernières années. Mais, réchauffement climatique oblige, ces protections pourraient bientôt ne plus suffire. Lorsque des marées exceptionnellement hautes sur la mer du Nord, provoquent l'élévation de la Tamise, la barrière est là pour empêcher que la ville de Londres et sa banlieue ne soit inondées. C'est après l'inondation meurtrière de la mer du Nord au Pays-Bas, en 1953 que la barrière de la Tamise a été construite.
Puis on l’a déjà vu : Miami en Floride, ainsi que la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis (Louisiane) des villes en danger.
La Belgique sous les eaux
La Belgique ne sera pas épargnée par la montée des eaux …
La température de la terre continue d'augmenter. Le réchauffement des continents et des océans, provoque la fonte de la calotte glaciaire qui engendre, à son tour, une hausse du niveau des eaux à travers le monde. L'organisation indépendante "ClimateCentral" vient de publier un nouveau rapport à ce sujet. Sur le long terme, la Belgique ne serait pas épargnée par la montée des eaux.
Ci-dessous "Lisbonne"
Lisbonne a déjà été victime d’inondation
Lisbonne en première ligne, s’abrite derrière des digue
Le port protégé par la digue
Caparica, la plage a pratiquement disparue (photo ci-dessous). Cette ville universitaire fait face à Lisbonne, de l'autre côté de l'estuaire du Tage, le plus grand fleuve de la péninsule Ibérique. « L'érosion des côtes est une réalité, n'importe qui peut suivre son évolution sur les photos satellites », explique Francisco Ferreira de l'Université nouvelle de Lisbonne. Au sein de l'ONG portugaise Quercus, ce spécialiste du climat explique que les solutions apportées à la montée des eaux peuvent être pires que le mal.
Pour protéger la capitale, les autorités ont construit dans l'eau des « pontons » en béton de 50 mètres de long. Un procédé coûteux, dont les effets sont mal maîtrisés : le courant est détourné vers les villes voisines, où le phénomène, du même coup, s'aggrave. Marée après marée, les restaurants de plage sont menacés de fermeture.
En fait, toutes les villes « ci-dessus » sont appelées à disparaître avec le réchauffement de la planète et la montée des eaux ! Venise, Londres, Barcelone, Istanbul, Dakar, Tripoli, New York, Tokyo, Pékin… Toutes menacées par la montée des eaux.
Istanbul a déjà été victime de graves inondations, et le réchauffement de la planète avec la montée des eaux ne va rien arranger
C’était cette année (2018) pluies diluviennes et vents forts - Les berges du Bosphore ont été submergées, et ont plongé Istanbul sous l'eau !
Je connais bien Istanbul, ce pont nous l'avons pris ... c'est impressionnant de voir cette ville dans cet état !
Ci-dessous : Copenhague a commencé la lutte contre la montée des eaux … Copenhague repense en profondeur à l’aménagement urbain ! Un peu d’humour qui pourrait bien devenir réalité ! Copenhague voit ses glaciers glisser dans les rues de la ville !
Mais pas que … Le futur réchauffement climatique cause des frissons aux suédois ! Dans la capitale Stockholm, la température annuelle moyenne de devrait pas dépasser les 7°C, mais le rapport publié est plutôt inquiétant, et déroule le scénario du pire : augmentation des températures de 4 à 6° d’ici la fin du siècle : inondations, augmentation des précipitations de 10 à 30%, averses violentes et de plus en plus fréquentes. Moins de neige d’où l’élévation du niveau de la mer de 30 à 50 cm ! Ce rapport assure que la réduction des émissions ne suffira pas. Il faut désormais penser à une autre adaptation ? Mais il faudrait agir vite, car les conséquences pourraient être dramatiques. De plus des périodes répétées de canicules pourraient aussi avoir des effets dévastateurs sur la santé des hommes et des animaux.
En Russie :
Jadis, Saint-Pétersbourg arrachée des eaux, est aujourd’hui menacée par elles !
Au cours de ses 300 ans d’existence, Saint-Pétersbourg a été inondée … plus de 300 fois ! Cette ville russe est confrontée à une nouvelle difficulté : l’élévation du niveau de la mer due au changement climatique. Mais aucune mesure concrète n’a encore vu le jour ! Saint-Pétersbourg doit d’urgence se protéger des inondations. La construction d’un gigantesque barrage (ci-dessous) inauguré en 2011 devrait avoir la capacité de protéger la ville d’une montée des eaux s’élevant à plus de 5 mètres de hauteur.
ODESSA en UKRAINE sur la mer Noire est menacée
Puis Dakar : A vrai dire, la montée des eaux est déjà en train d’engloutir les littoraux du Sénégal … La moitié de la population sénégalaise vit sur les côtes aujourd’hui grandement menacées par la montée des eaux et l’érosion des littoraux. Chaque année les mers gagnent quelques mètres sur les terres : les constructions s’effondrent, les arbres tombent, les sols sont moins fertiles. Photo ci-dessous : Dakar et le littoral sénégalais.
Mais plus que tout, c’est à l’indifférence générale que doivent faire face les populations. Alors que les études sur le réchauffement climatique et la montée des eaux se multiplient, que les discours catastrophiques ne cessent de gagner en intensité, et que la prise de conscience se généralise, mais rare que nous soyons confrontés directement à l’imminence du danger, mais eux les sénégalais sont chaque jour confrontés à leur réalité.
La Chine : Pékin (ou Beijing) elle aussi s’inquiète de la montée des eaux sur son littoral.
Pour le moment : Pékin suffoque sous un épais brouillard polluant d’une densité record ! Tout le monde doit éviter de sortir … C’est l’enfer …
Mais en Chine, il y a une autre préoccupation importante, c’est que la montée des eaux s’accélère. Un phénomène qui sonne comme un rappel à l’urgence climatique. Des experts chinois auraient relevé que la montée des eaux sur la côte orientale du pays était plus rapide que dans le reste du monde, et pourrait atteindre 40 à 60 cm d’ici la fin du siècle.
Pékin
En ce qui concerne les pays les plus à risques dans l’immédiat, comme on l’a déjà vu : c’est le Bangladesh qui reste un des pays les plus vulnérables.
Les effets du changement climatique se font déjà ressentir : les cyclones surgissent tous les 2-3 ans (contre tous les 20 ans auparavant), les inondations sont de plus en plus fréquentes et puissantes. Les îles au large du golfe du Bengale (Sagar, Kutubdia) subissent déjà une très forte montée des eaux. Une élévation de 1 mètre du niveau des eaux d’ici 2100 entrainera le déplacement de 35 millions de personnes et détruira 18% du pays.
Mais aussi :
Le Cambodge, le Vietnam, les Philippines, la Thaïlande, l’Egypte
Images du Cambodge ci-dessous :
De juillet à novembre, avec la mousson, l'eau monte de 10 mètres.
Le niveau des eaux du Mékong et du Tonle Sap pourraient provoquer des inondations moyennes estimées de 9,30 à 10 m au plus fort de la saison des pluies.
Cambodge
La montée des eaux au Vietnam
Le delta du Mékong au Vietnam sera englouti de moitié si la mer monte de 1 mètre d’ici 2100. La zone compte 17 millions d’habitants. Les constructions des pêcheurs montées sur pilotis permettent de résister à la montée des eaux en période de mousson.
Aux Philippines, la capitale « Manille » s’enfonce sous les eaux, l’élévation du niveau de la mer est supérieur à 80 cm à celui d’il y a 50 ans. Le changement climatique est une réelle menace.
En Thaïlande c’est la course contre la montre et la montée des eaux dans les grottes, on l’a vu dernièrement (été 2018) avec les 12 enfants qui se sont retrouvés pendant 12 jours dans une grotte inondée. Heureusement ils s’en sont sortis indemnes.
La montée des eaux en Thaïlande
Mais l’inquiétante montée du niveau de la mer au sud se trouve un village côtier, c’est le village le plus affecté par ce phénomène d’érosion (Khun Samut Chin). Les conditions de vie des habitants sont de plus en plus précaires, et leurs appels à l’aide semblent rester sans suite. Khun Samut Chin sera peut-être bientôt rayé de la carte. Il est situé en bord de mer, dans le Golfe de Thaïlande. De Bangkok, il faut enchaîner les trajets en transports en commun pour accéder à ce bout de terre isolé, où la frontière entre terre et mer semble floue. Des bateaux longues-queues vous y emmènent, filant à toute allure sur la surface des canaux parsemés de poteaux électriques.
En Egypte
La région du delta du Nil abrite une partie importante de la population et de l’agriculture égyptienne. Or cette zone est menacée par l’élévation du niveau des mers.
D’après la Nasa : une montée des océans d’au moins un mètre est inévitable.
Le Groenland
La fonte des glaces du Groenland et d'Antarctique s'accélère plus vite que jamais. Le Groenland a perdu en moyenne 303 milliards de tonnes de glace par an durant la dernière décennie. L'Antarctique de son côté a fondu de 118 milliards de tonnes par an. Mais une incertitude demeure. Les scientifiques ne savent pas à quelle vitesse vont fondre les principales calottes glaciaires des pôles.
Cet ours blanc semble être un peu perdu ! Son territoire de chasse diminue de plus en plus !
La fonte des glaciers pourrait provoquer l'élévation d'un mètre du niveau des océans à l'horizon 2100 si les émissions de gaz à effet de serre n'étaient pas réduites de manière drastique.
Une période de fonte rapide : Depuis 1992, et les premières mesures précises par satellites, les océans sont montées d'environ 7,6 centimètres, avec des pointes à 23 cm en certains endroits en raison de variations naturelles. "Dans les vingt prochaines années, nous verrons probablement une augmentation du niveau des eaux plus rapide que la moyenne et nous devons donc nous y préparer", assure Josh Willis, océanographe de la Nasa.
D’autres villes sont menacées, on ne peut pas toutes les nommer, ce serait trop long, mais déjà avec toutes ces images, cela montre à quel point la situation est de plus en plus alarmante si on ne fait rien !
Vue aérienne des zones inondées de la ville Beocin (Serbie), 10 avril 2006 qui ont fait des morts, et de nombreuses familles ont été obligées de quitter leur maison. Si comme le craignent les Nations unis, la température à la surface du globe monte de 3,7° avant 2100, beaucoup de pays dans le monde verront leurs villages ou leurs villes englouties.
Puis un autre phénomène non négligeable :
L’élevage intense et la consommation trop importante de viande, est également une des principales causes du réchauffement climatique. Alors essayons de manger moins de viande ! Cela évitera également trop de souffrance lors des abattages de ces pauvres bovins, et autres animaux !
On l’a vu un peu plus haut, si les villes les plus menacées en Asie sont les mégalopoles côtières asiatiques et les pôles industriels tels que Shanghai, Shenzhen, Bangkok, Tokyo et Osaka. Chittagong et Dacca au Bangladesh, ainsi que Hô Chi Minh-ville « Saigon » au Viêtnam sont menacées, il faut penser à ces côtes très peuplées, qui ne cessent de se multiplier, avec des millions de personnes exposées aux inondations, où iront-ils ??? Il est évident que les risques ne semblent pas suffisamment compris, ni intégrés dans les plans d’aménagement.
Aussi les conséquences vont être graves !
Quelques années en arrière, toujours d’actualité d’ailleurs, plus que jamais ; l’objectif était de limiter les causes du réchauffement climatique, mais maintenant qu’il est inévitable, il devient plus qu’urgent de discuter de la façon de réagir aux catastrophes si toutefois c’est encore possible, mais il faut faire vite.
De plus, sur toute la côte Nord-Atlantique, il y a un phénomène d’affaissement de la croûte terrestre qui s’ajoute à la montée de l’Océan.
Annapolis
La montée des eaux et la menace de tempêtes plus violentes mettent aussi en danger le centre historique d'Annapolis dans le Maryland, par exemple, on comptait moins de dix jours d'inondations par an entre 1950 et 1975. Depuis le début des années 2010, la ville subit ce désagrément entre quarante et soixante jours par an.
La plage de Copacabana au Brésil
Dans d'autres villes, il y a moins d’argent pour s’adapter et le sentiment d’urgence est plus faible. Pourtant, à Rio de Janeiro par exemple, une hausse de 3°C inondera des plages célèbres telles que Copacabana, ou encore : l’aéroport du front de mer et de nombreux sites des Jeux Olympiques 2016.
A Lagos (ci-dessus), au Nigéria, ville la plus densément peuplée d'Afrique avec plus de 15 millions d'habitants, les tempêtes inondent déjà les bas quartiers et des étendues de terre pourraient être submergées par la montée du niveau de la mer.
Comme Lagos, et Alexandrie, le Cap en Afrique du sud sont en danger !
La pire sécheresse observée depuis cent ans au Cap ! En 2017, l’alerte a été donnée par les autorités qui annonçaient qu’il ne restait plus que 30% des réserves d’eau potable pour la ville du Cap. Les conditions météorologiques de ces trois dernières années ont été catastrophiques. Il ne pleut presque plus dans la région du Cap. De plus, les mesures de préservation ont été prises trop tardivement. La municipalité est d’ailleurs accusée d’avoir caché ce phénomène aux habitants pour ne pas influencer le tourisme, un facteur économique primordial pour la région. De plus, chaque année la hausse de la mer est bien supérieure à d’autres régions du monde. Des millions de personnes perdront leur maison, pourtant ce jour, c’est la seule ville à avoir mis en œuvre des mesures préventives.
Le Cap
Au Cap, de larges étendues de la zone industrielle, des promenades et des propriétés du bord de mer peuvent être touchées par une hausse de 2,5 mètres du niveau de la mer dans les vingt-cinq prochaines années, entraînant des millions de dollars de dégâts.
Grand-Bassam
En Côte d'Ivoire, à Grand-Bassam, la ville historique et balnéaire est menacée par l'érosion qui attaque la côte ivoirienne. Bâtie sur une mince bande de terre entre l'océan Atlantique et une lagune, la cité a déjà perdu ses grands commerces, son marché, sa scierie, tous submergés par les flots.
Conakry
Même problème dans la région côtière de Guinée. Si rien n'est fait d'ici 75 ans, le niveau de la mer augmentant de plus de 80 centimètres de hauteur, il y aura une perte de plus de 30% des terres agricoles en front de mer, et les infrastructures côtières subiront aussi ces effets négatifs
Lomé (hôtel au bord de mer)
À Lomé, au Togo, les habitants se réveillent parfois avec la mer dans leurs chambres. Le littoral est rongé par l'océan et perd 10 mètres par an. Les premiers habitants sont à une dizaine de mètres de la plage. Baguida, Gbodjomé, Agborafo : ces villages situés le long de la côte disparaissent progressivement.
Est-ce bientôt la fin des plages espagnoles ? Les plages du littoral catalan sont menacées. La côte barcelonaise perd environ 1,3 mètres de plage par an. Ci-dessous la plage de Barcelone.
Et la France dans tout cela, elle n’est pas en reste non plus !
Comme on l’a déjà vu aux Pays Bas, au Royaume Uni, qui sont les plus vulnérables, mais maintenant si on parlait également de la France ! Parce que, la France ne fait pas exception à ce phénomène, puisque plusieurs grandes villes françaises pourraient être affectées par la montée des eaux, ainsi que les côtes françaises, notamment la Vendée, l'Hérault (Palavas), et d’autres ; on va le voir un peu plus loin …
Chez nous, en France : Parmi les villes à risque, on peut citer Bordeaux (ci-dessous) et la côte Atlantique.
Saint-Malo (ci-dessous) :
Tout le sud de la Bretagne, mais aussi Calais ou Dunkerque au Nord. Même des villes relativement éloignées du littoral, comme Rouen (ci-dessous)
Ces villes pourraient voir en 2100 une grande partie de leurs zones urbaines inondées par la montée des eaux.
Dans le sud, toute la côte Est, est menacée.
Et pour terminer le sujet … La France méconnaissable en 2050 … (Article relevé dans Paris Match du mois d’Avril 2016)
Dans moins de 35 ans, les loups repeupleront tout le territoire, il fera aussi chaud à Paris qu’à Marseille, et le vin espagnol se retrouvera dans les vignobles bordelais. Pure spéculation ? Pas d’après Benoist Simmat, journaliste économique et auteur du livre « Atlas de la France du futur ...» En se basant sur plusieurs études scientifiques, il a dressé un état des lieux de notre avenir, et ça promet… Mais lisez plutôt !
La moyenne des températures va monter d’au moins 500 kilomètres vers le nord, mettant un terme à la « France des quatre climats » prévient d’emblée Jean-Christophe Victor, expert en géopolitique, dans la préface de cet Atlas.
Lille Rennes La Rochelle
Poitiers Carcassonne Bastia
Autrement dit : Lille aura le climat actuel de Paris, Rennes celui de La Rochelle, Poitiers celui de Carcassonne, et Bastia celui de Rome.
En Corse : Aucun doute, le réchauffement climatique va conduire à une élévation du niveau de la mer. Le rapport du groupe intergouvernemental des experts du climat prévoit que celle-ci varie de 20 à 60 cm à la fin de ce siècle en hypothèse basse ... et de 0,60 à 1 mètre en hypothèse haute. Des territoires seront immergés et donc amenés à disparaître. A un mètre d'élévation du niveau de la mer, des plaines côtières seront touchés. Plusieurs hectares pourront être rayés de la carte. Certes, en raison de la nature des rochers qui affleurent les côtes de la Corse sont relativement peu sensibles à l'érosion. Mais ce n'est pas le cas sur la côté orientale, sableuse, et des embouchures des fleuves côtiers, qui sont très vulnérables, car très submersibles. La Corse vient de subir une véritable tempête en cette fin Octobre 2018, du jamais vu d'après certains témoignages. Nous avons vu les images à la télé, c'était impressionnant !
Fini la douceur de l’Atlantique, l’air sec du continent, les brises glaciales des montagnes et la chaleur de la méditerranée. « Toutes les études convergent pour expliquer que le climat méditerranéen va progressivement « conquérir » tout l’Hexagone depuis le sud-est » précise Benoist Simmat. De quoi en réjouir certains à priori. Davantage d’ensoleillement n’a jamais fait de mal à personne, et pourtant, les conséquences du changement climatique seront désastreuses.
Une montée des eaux d’1 mètre d’ici 2100 – conséquences …
Les Côtes les plus menacées en France par la hausse du niveau des mers : Côté Est : La Camargue (ci-dessous)
La Camargue pourrait alors se retrouver sous les eaux, causant le départ de : 10 milles habitants, qui deviendraient ainsi, des réfugiés climatiques. Et ca ne serait pas les seuls. Les habitants de Saint-Nazaire, de Vendée, de Charente-Maritime, et du Nord-Médoc, pourraient également être touchés.
D'autres conséquences, même en montagne : Pourquoi ?
La disparition des stations de ski
Qui dit hausse des températures, dit diminution de la quantité de neige. Le ski en France deviendra alors un lointain souvenir. « Dans les Pyrénées, selon l’Observatoire pyrénéen du changement climatique, les températures ont augmenté de 1,1°C en moyenne depuis le début du XXe siècle. Dans les Alpes françaises, la hausse a été plus prononcée : certains chercheurs évoquent 1 à 3 °C supplémentaires en moyenne, en hiver sur la même période ». Une centaine de stations pourraient fermer dans les prochaines années dont celles de Chamonix et de Grenoble. Cette année 2018 a été un record sans précédent pour le Pic du Midi qui culmine à 2870 m de rester 108 jours sans qu'il gèle ! La neige qui en principe est présente même l'été, cette année, elle avait complètement disparue.
L'observatoire du Pic du Midi cette année 2018
Les forêts et les vignobles transformés.
Les forêts et les vignobles de la France transformés à cause du réchauffement de la terre.
Conséquences de la montée des eaux le long des côtes (les zones en bleu-clair disparaitront, la Bretagne deviendra peut-être une île) …
Les régions les plus touchées en premier : Toutes nos côtes, et îles sont concernées, certaines disparaitront complètement à l'image de l'île de Sein, dans le Finistère (ci-dessous : vue générale de l'île et par temps de tempête).
Et sans doute une partie des îles du Ponant : Ile de Sein (dont nous venons de parler). Les habitants de l'île se souviennent surtout de la tempête de mars 2008. Un souvenir bien ancré dans les mémoires. L'eau était montée jusqu'à l'église (située au point le plus haut de l'île, environ 9 mètres d’altitude). Pour faire face aux assauts répétés des vagues, l'île est entourée de digues. Mais elle est très basse et même si le danger n'est pas là tous les jours, on sait qu'il est inéluctable.
L'Archipel de Chausey, L'île de Bréhat, l'île de Batz ci-dessous :
Ile de Ouessant
Ile de Ouessant, île de Molène, l'Archipel des Glénans, l'île de Groix, l'île d'Arz, l'île aux Moines, Belle-île en mer, l'île de Houat, l'île de Hoédic, l'île d'Aix ci-dessous, avec le Fort Boyard sur la troisième photo :
Et, l'île d'Yeu. Personnellement je connais plusieurs de ces îles !
J'ai envie de parler de Bréhat par exemple que j'ai beaucoup aimé : superbe petite île, surnommée aussi l'île aux fleurs ! De nombreuses variétés de fleurs colorent l'île : des plantes exotiques comme l'agave, ou l'echuim, des fleurs comme l'hortensia, le mimosa, le mûrier, l'eucalyptus, l'aloes ou encore le camélia, l'agapanthe qui fleurit d'avril à septembre et égaie les chemins de sa douce teinte bleu-mauve, etc ... Ce serait dommage que toutes ces beautés disparaissent ! Bréhat ci-dessous cinq photos. Toute l’année, l’archipel profite de l’influence du Gulf Stream qui lui assure un microclimat particulièrement doux en hiver.
Cette île est un magnifique petit bijou ! C'est un endroit qu'il faut absolument découvrir. Un vrai petit paradis ...
Les Côtes d'Armor et du Pas de Calais, la Charente Maritime, la Vendée, le bassin d'Arcachon, et l'île De Ré entre-autres, disparaitront sous les eaux. D'après une nouvelle étude, le niveau de la mer monte plus vite que prévu. Si rien n'est fait, les habitants du marais Poitevin (ci-dessous) :
Le Marais Poitevin a déjà été à plusieurs reprises inondé. Des chercheurs américains ont publié une étude qui lance un cri d'alarme, la montée du niveau des Océans est plus rapide que prévu. Résultat : le Marais Poitevin pourrait être submergé à la fin du XXIe siècle.
L'Ile De Ré se retrouverait coupée en plusieurs parties ... un peu à l'image de la dernière tempête dévastatrice :
Ile d'Oléron
Les îles De Ré et d'Oléron (ci-dessus) seront touchées également. L'île De Ré a déjà subit de graves inondations avec les tempêtes qui se succèdent de plus en plus souvent ...
Lentement, mais sûrement, la mer grappille des millimètre. Encore que "lentement" plus vraiment ! En-effet, ces vingt dernières années, la hausse a été 25% plus forte que ce que l'on pensait. Les chercheurs de l'université Harvard aux Etats-Unis, ont constaté une accélération flagrante du phénomène.
L’estuaire de la Gironde « ci-dessous » et la montée des eaux en pointillés bleu-gris …
Sur la Méditerranée : Aigues-Mortes en Camargue est à 7 km du rivage, redeviendrait un port marin.
Ce qui pourrait disparaître sur la côte Sud Est : de Palavas (à gauche) à la Camargue (à droite)
Palavas dans l’Hérault (ci-dessous) et sa bataille contre les flots. Cette célèbre station balnéaire que j’affectionne particulièrement, et que je connais bien, pour y avoir été plusieurs années consécutives, avec sa plage immense, affronte elle aussi la montée des eaux. Pour le moment le phénomène reste encore peu perceptible, que Palavas tire justement sa richesse et son prestige de la mer et du tourisme pendant qu'il est encore temps.
Palavas
L’Aquitaine s’inquiète aussi de la montée du niveau de l’océan : En Gironde, les dunes sont de plus en plus attaquées par l'océan. A Soulac, la mer avance, jusqu'à menacer un immeuble entier. Il y a quarante ans, la mer était à 200 mètres de l'immeuble le plus proche de la côte. Elle n'est plus maintenant qu'à 24 mètres, témoigne un habitant qui a vécu cette évolution.
Soulac immeuble menacév
Selon un spécialiste de Météo France, une augmentation de température de 4°C aurait pour conséquence l'augmentation de la durée des canicules et des périodes de sécheresse plus fréquentes en France.
v
Verra-t-on cette image hypothétique pour le moment ?!
La montée des eaux liée au réchauffement climatique pourrait bien être pire que prévu selon une étude publiée le jeudi 9 juillet 2018 dans la revue « Sciences ». Elle pourrait atteindre au minimum 6 mètres. Même en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre. Mais nul ne sait à quelle échéance une telle catastrophe, hypothétique, se produirait.
Toutefois, on a déjà vu Paris sous les eaux, notamment cette année 2018, comme la photo ci-dessous ! La Seine a atteint 5 m 84. En 2016 : 6 m 10 ! En 1910 : 8 m 62 ! La prochaine sera de combien ??? Les interrogations demeurent sur les dégâts potentiels pour la région parisienne ?
2018 Inondation à Paris !
Sur la Côte d'Azur, les effets d'un tel bouleversement serait visible à l'œil nu : la quasi-totalité des ports seraient ainsi submergés, de même que les pistes de l'aéroport de Nice (ci-dessous), l'hippodrome de Cagnes, Marina Baie des Anges ou la Siesta. Sur la carte : les zones en bleu-clair sont en danger de submersion des mers.
Aéroport de Nice
partie en très grand danger en bleu clair
Et ce n'est pas tout : une grande partie de la commune de Mandelieu (jusqu'à 4 km de la plage) se retrouverait sous les eaux. Mandelieu - la Napoule a déjà été pris au piège par les eaux et piégé les habitants en 2015.
Dans le Var, la commune de Fréjus (photo de gauche) qui a déjà subi de graves inondations en 2010 et cette année 2018, ainsi qu'une partie du Var, le golfe de Saint-Tropez ou encore la presqu'île de Giens (photo de droite) seraient également très impactés.
La Camargue serait rayée de la carte. Ci-dessous les digues des Saintes-Maries de la Mer à gauche et l'aéroport de Cannes à droite.
Si le niveau de la Méditerranée montait d'un mètre, la plupart des ports azuréens, comme les aéroports de Nice et Cannes (photo ci-dessus aéroport de Cannes), les îles de Lérins, la presqu'île hyéroise (ci-dessous) risqueraient de se retrouver, au moins en partie, submergés, comme ce fut le cas, lors des dernières inondations à Hyères.
Presqu'île hyéroise
Juste avant de terminer ce chapitre, je viens d’avoir une information : Une petite île de sable perdue dans le Pacifique, appartenant à l’Etat américain d’Hawaï a été engloutie par les eaux, après le passage de l’ouragan Walaka au début de ce mois d’Octobre 2018.
Cette petite île d’East Island a été rasée de la carte après le passage de l’ouragan Walaka. Elle est située à environ 885 kilomètres d’Honolulu.
Elle faisait partie de la zone marine protégée "Papahanaumokuakea". L’île n’était pas habitée, mais deux espèces d’animaux protégés l’utilisaient pour se reproduire : des tortues vertes d’Hawaï, c’était un lieu de nidification important pour elles, et des phoques moines en danger d’extinction. Il ne resterait plus que 1300 phoques moines d’Hawaï dans le monde, mais aussi plusieurs espèces d’oiseaux marins en voie de disparition. C’est donc une très mauvaise nouvelle pour la biodiversité.
Le Phoque moine avait l’habitude de rejoindre les plages pour y élever ses petits.
Une équipe des services fédéraux de protections de la faune marine était en route vers le site.
Combien d’îles disparaîtront encore ?
Un responsable de la recherche pour l’agence fédérale gérant le parc marin, a déclaré : « Je n’aurais jamais imaginé que nous pourrions perdre des îles majeures en une nuit, en octobre 2018, c’est absolument incroyable » !
En 2016, le Président américain : Barack Obama avait annoncé le quadruplement de la superficie de cette réserve marine connue sous le nom de « Papahanaumokuakea » en faisant la plus grande au monde.
Comme quoi les choses ne se passent pas toujours comme prévu, elles semblent aller plus vite que les prévisions.
On pourrait continuer longtemps à donner des exemples comme ça, en parcourant toutes les îles, et pays de la planète. Mais rien que sur cet article ça donne déjà une bonne idée de ce que notre planète deviendra si tous les dirigeants du monde ne prennent pas conscience de ce grave problème qui anéantira, ou tout-au-moins touchera gravement une bonne partie sur tous les continents, et les îles du monde entier. C’est une des priorités majeures !
AINSI S’ACHEVE CETTE RUBRIQUE SUR LE RECHAUFFEMENT DE LA PLANETE ! En espérant que les consciences vont se réveiller ?