2nde partie...

 

 

 

Ecrire sur les animaux ne constitue pas de nos jours une exception mais, poser, dans son titre, la question de savoir si nos animaux familiers ont une âme, est pour ainsi dire unique et peut-être même provocateur pour certains.

Etienne Drapeau dit (et je l'approuve) qu'il faut remercier Joëlle Dutillet du courage qu'elle a eu de se lancer dans cette aventure qui ne lui fera pas sans doute que des amis (qu'elle se rassure, je suis certaine qu'il y a beaucoup de monde derrière elle qui la croit et la soutient. Ceux à qui ça ne plait pas, laissons-les de côté, ceux là ne doivent pas comprendre grand chose à la sensibilité et à l'âme).

Son livre est très intéressant. Elle l'a conçu comme une enquête journalistique. Elle a mené des enquêtes, rapporte beaucoup de témoignages personnels qui concernent ses différents chats. Elle a côtoyé des gens connus qui montrent la place que peut prendre dans notre vie un animal familier et le vide que l'on peut ressentir de sa disparition.

Emile Zola que l'on ne s'attend pas nécessairement à trouver parmi les maîtres de ces animaux écrivait dans une de ses lettres : "Je veux vous dire qu'une des heures les plus cruelles, au milieu des heures abominables que je viens de passer, a été celle où j'ai appris la mort brusque, loin de moi, du petit compagnon fidèle, qui pendant 9 ans ne m'avait jamais quitté"

 

 

Une remarque de Joëlle Dutillet :

"L'amour qu'on éprouve pour un animal existe à l'état pur". Ces animaux qui vivent près de nous et finalement si peu de temps, avons nous une chance de les retrouver plus tard, dans l'après ? L'enquête continue... avec les points de vue souvent décevants de religieux.

 

Colette apportait aussi des témoignages personnels qui auraient tout à fait leur place dans la Revue de l'Au-delà. Mais on peut se poser aussi la question de savoir si certains humains ont une âme pour se montrer si cruels parfois avec les animaux familiers.

Beaucoup de témoignages d'apparitions d'animaux familiers prouvent que nos charmantes bêtes sont quelque part et souvent tout près de nous. On peut ressentir leur présence.

 

Si ce n'est pas fait, je vous invite à aller lire les histoires d'animaux et les animaux médiums sur mon site.

 

 

L'auteur du livre : "Nos animaux ont-ils une âme" commence ainsi  son récit :

"Par ce grand vide que chacun peut ressentir à la perte de son animal ..."

"Les larmes m'aveuglent  Je ne peux plus conduire. A côté de mon siège, il y a le panier vide de mon chat. J'ai laissé Fripon chez le vétérinaire. Il gît sur une table. Après l'euthanasie, j'ai posé au vétérinaire des questions idiotes :

Mais... il a les yeux ouverts ? Mais... il est encore chaud ! Je n'arrivais pas à croire à sa mort. Doucement le praticien a fermé les yeux de mon chat et m'a expliqué qu'il se refroidirait petit à petit ...

J'ai dit en pleurant : C'était un bon chat !

- Bien sûr que c'était un bon chat, a répondu patiemment le vétérinaire qui en avait vu pleurer bien d'autres ...

Fripon a vécu 20 ans (près de 100 ans pour un humain). Si intellectuellement, je savais qu'il était mort, une partie de moi semblait ne pas le comprendre et continuait imperturbable, d'agir comme s'il était vivant. C'est pourquoi, lorsque je suis rentrée avec le panier vide, j'ai ouvert la porte, comme d'habitude, avec précaution pour qu'il ne s'enfuie pas sur le palier. Et puis... je me suis rappelée qu'il était mort. Ensuite, j'ai tourné la tête vers le divan où il dormait habituellement. Et puis... je me suis rappelée qu'il était mort. Le soir,  j'ai posé ma tête à droite du lit, pour lui laisser sa place habituelle à ma gauche et pour la dernière fois de la journée je me suis rappelée qu'il était mort !

A force de me heurter à cette absence répétée, il a fallu me rendre à l'évidence : je devais abandonner 20 ans de rituels, 20 ans de caresses, 20 ans pendant lesquels je l'avais brossé, nourri, soigné, 20 ans à dormir avec lui, son nez humide contre ma joue. Sa fourrure chaude et vibrante me manquait aux creux  des mains. Car, ce n'est pas seulement moralement que l'on ressent la perte d'un animal, c'est aussi physiquement.

Les gens qui ont perdu une bête savent ce que c'est que de retrouver un appartement vide de sa présence. On peut mettre des jours avant de ranger son plat, sa balle ou sa laisse. Quant à l'enterrer dans son esprit, cela peut demander des années ! Une partie de soi-même, la plus primitive, s'obstine à nier la mort."

 

 

Mais revenons aux témoignages de personnes  de confiance qui nous font le récit de certaines preuves que nos chers animaux parfois se manifestent après leur départ pour un autre monde.

 

L'auteur du livre nous  raconte :

Parmi ces témoignages de gens dignes de foi, il y a celui d'un chauffeur de taxi que je connaissais depuis 10 ans. Il venait me chercher le matin lorsque je prenais le train ou l'avion pour partir en reportage. Il possédait une petite chienne yorkshire, qui avait atteint l'âge respectable de 16 ans.  Elle dormait le jour et demandait à faire ses besoins la nuit. Si bien que le chauffeur de  taxi était obligé de se lever à 3 heures du matin.

Un jour je l'ai appelé pour avoir des nouvelles. Il m'a raconté des larmes dans la voix :

"Je viens de vivre une tragédie. Je suis parti à la boulangerie et j'ai attaché ma chienne à un poteau. Lorsque je suis ressorti, j'ai vu qu'elle se roulait dans l'herbe. Je l'ai ramassée, elle saignait de l'oreille, j'ai compris qu'elle venait de se faire heurter par un camion qui manœuvrait et qui ne l'avait pas vue. Elle est morte entre mes mains. Ma femme et moi n'arrêtons pas de pleurer."

Il m'a alors expliqué que depuis la mort de sa petite chienne, il se passait des phénomènes curieux...

- Vous me connaissez ? Je suis plutôt quelqu'un de rationnel. Eh bien, toutes les nuits à 3 heures du matin, l'heure où je la sortais, je l'entends qui m'appelle. Je l'entend aboyer ! Il y a autre chose : le soir lorsque je jouais aux cartes avec ma femme, la chienne se couchait sur ses pieds ;  ma femme continue de sentir son poids sur ses pieds, alors qu'elle est morte depuis une semaine..."

Ce témoignage s'ajoute à ceux des maîtres qui sentent la présence de leur animal décédé chez eux ou qui ne s'assoient pas dans le fauteuil où il dormait, parce qu'ils pensent qu'il l'occupe encore...

 

Un autre témoignage :

Ernest Bozzano était un scientifique italien : chercheur en parapsychologie.

Pendant 30 ans il classa sous forme de fiches tout ce qu'il lut et étudia sur les phénomènes paranormaux.

Ces milliers de fiches recensaient tous les cas de manifestations d'humains ou d'animaux après leur mort. Les témoignages provenaient de tous les coins du monde...

Il a été un des rares à s'intéresser à la survie des animaux.

Son livre constitue la première classification méthodique des phénomènes psychiques liés aux animaux. Il recense 130 cas de médiumnité animale.

Cette étude démontre que, au même titre que les humains, les animaux survivent à leur mort physique et qu'ils sont sensibles aux phénomènes psychiques.

 

Il donne des exemples.

En voici donc un parmi tant d'autres...

C'est le témoignage  étonnant de deux sœurs.

Elles possédaient une chatte de race persane qui s'appelait "Smoky". 

Après un accident, elle marchait en boitant, le corps courbé d'un côté.

Elle tomba malade et mourut.

Le jardinier l'enterra dans le jardin et planta sur sa tombe une plante : un dahlia.

La suite est racontée par l'une des sœurs : "Le mardi 6 Juillet 1909, j'étais à table avec ma sœur à déjeuner et je lisais à haute voix une lettre. Je tournais le dos à la fenêtre qui était à la gauche de ma sœur.  Tout à coup, je vis qu'elle regardait hors de la fenêtre avec une expression d'étonnement, presque mêlé à la peur. J'ai demandé "Qu'est-ce qu'il y a ?" Elle me répondit : "Je vois Smoky qui marche au milieu de l'herbe."

Nous nous précipitâmes à la fenêtre, et nous aperçûmes effectivement Smoky qui semblait très malade, le poil hérissé et les yeux hagards. Elle marchait en boitant à travers la plate bande en face de la fenêtre, à trois ou quatre mètres de nous.

Ma sœur l'appela, mais comme la chatte ne paraissait pas entendre, elle courut vers elle en continuant de l'appeler.

Je restais à la fenêtre et je vis la chatte s'acheminer dans une allée qui conduit au fond du jardin. Ma sœur la suivit en l'appelant toujours, mais à son grand étonnement, Smoky ne se retourna jamais, comme si elle n'entendait point. A un certain moment, elle s'introduisit dans un buisson et ma sœur ne la vit plus.

Après une dizaine de minutes, ma sœur et une amie  qui séjournait pour quelques jours dans notre maison, virent de nouveau Smoky qui marchait dans la haie, en face de la fenêtre. Ma sœur sortit pour aller la rejoindre, mais ne la vit plus. Après 1/2 heure, elle apparut dans le couloir qui mène à la cuisine et fut vue par la bonne, qui prit un bol de lait et alla vers elle pour le lui donner. Mais la chatte continua son chemin en sortant dans le jardin et en disparaissant devant cette femme.

Alors, nous  nous sommes enquis auprès des voisins pour savoir s'ils n'avaient pas vu une chatte ressemblant à notre Smoky ? Personne n'avait rien vu.

La conséquence de ces visions, a été que nous, nous sommes demandées s'il n'y avait pas eu d'équivoque au sujet du décès de la chatte, bien que notre ami le jardinier et une jeune domestique en eussent vu le cadavre. Le jardinier fut même si indigné de notre supposition qu'il n'eut pas enterré la chatte, qu'il alla déraciner le dahlia et exhumer le cadavre de Smoky.

Nous ne savons que penser de cet événement qui a eu quatre témoins. Ma sœur dit que lorsqu'elle suivit la chatte la première fois, elle marchait plutôt vite, mais en boitant d'un côté comme elle faisait avant sa mort. La chatte n'a pas sauté le mur d'enceinte. Elle a disparu quand elle était près de ce mur."

 

Ernest Bozzano élimina plusieurs hypothèses :

- Celle de l'hallucination collective (les 4 personnes l'ont vue à des moments différents et pas ensemble).

- Celle de la vision d'une chatte vivante qui aurait été prise pour la chatte décédée : dans le cas en question, il s'agissait d'une chatte persane dont la robe longue est caractéristique, de plus l'exhumation du corps de la chatte a permis de vérifier qu'il n'y avait pas d'erreur possible de ce côté-là. Ensuite, il semble absurde que 4 personnes, en pleine lumière du jour, aient pu se tromper dans l'identification. Enfin, parce que la chatte apparue, marchait en boitant, comme la bête morte.

La chatte ayant disparu à plusieurs reprises devant les témoins, d'une manière subite et inexplicable, nous oblige à conclure qu'il s'agit bien d'un exemple authentique d'apparition du fantôme d'un animal défunt.

 

 

en route vers le 3e épisode !...

à pas de velours !!!

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